Lors de la première présentation du livre SPK - Faire de la Maladie une Arme - en Anglais en Septembre 1993 à la Small Press Fair à Londres, nous avons aussi distribué cette table chronologique. Suite au grand intérêt suscité, nous avons décidé de l'inclure dans ce livre dès que possible, aussi dans l'édition française. Alors voilà, cela est fait!

SPK / PF (H)* Sozialistisches Patientenkollektiv (SPK)
                     Patientenfront (PF)

 
                     Table Chronologique

* Avec cette dénomination complète nous donnons, comme il a été convenu, 
  une aide d'orientation aux nouvelles fondations et aux continuations du SPK 
  de 1970/71, qui se sont entre-temps ajoutées. En même temps nous nous 
  opposons par ceci, considérant toute raison juridique, à toute exposition altérée 
  des faits et donc hostile à l'égard des patients. Quant aux connotations différentes, 
  il est à mentionner qu'elles ont été choisies très scrupuleusement.
  Les personnes portant un intérêt à cette distinction, l'apprécierons comme 
  information supplémentaire. Ce n'est que pour cette raison que nous les avons 
  mentionnés, autrement que SPK/PF(H), dans cette table chronologique.


Depuis 1964, un médecin et scientifique travaillait à la psychiatrie de l'université de Heidelberg en prenant au sérieux, en tant que mandat social, la revendication de celle-ci consistant à faire une "science pour l'Homme": Dr. Wolfgang HUBER. Sans réserve et sans limites, il mettait tout son savoir et ses capacités, ainsi que l'équipement matériel de la clinique universitaire, au service et dans l'intérêt des patients venant chez lui. Par son engagement total à la base, il arrivat à créer un état de faits qui correspondait, aux yeux des patients, à une abolition de leur rôle d'objet immanent au système.

Cette science pour les malades rendait les malades capables d'agir en faisant face au contexte de l'exploitation (Ausbeutungszusammenhang), c'est-à-dire qu'ils n'étaient plus, désormais, des cobayes passifs et des bêtes d'abattoir pour les carrières des médecins et les recherches dans l'intérêt du profit. Les patients ainsi libérés et leur médecin ont dû forcement rentrer en collision avec les intérêts du profit et les mécanismes de suppression comme ils se trouvent de fait dans une clinique universitaire.

Depuis 1965, il était de plus en plus visible que cette clinique principale de psychiatrie se trouvait en déclin: souhaitant que tous les lits soient occupés mais refusant en même temps des patients en grands nombres et en série, suivant l'envie et l'humeur du médecin respectif, sous le pouvoir de disposition duquel ils se trouvaient par hasard et qui les renvoyait.
 

1965/66 Ultimatum de HUBER: il démissionne, ou -->
1967-1970 Dr. HUBER élargit le travail qu'il a accepté délibérément à la polyclinique de la clinique de psychiatrie universitaire par un engagement personnel hors du commun.
1968 Développement et fondation du Collectif de Patients de l'origine par le Dr. HUBER, plutôt à l'extérieur mais de plus en plus à l'intérieur de sa nouvelle place de travail.
Août 1969 Walter Ritter von BAEYER, chef de la clinique, offre au Dr. HUBER de faire son habilitation chez lui mais, en contrepartie, de renoncer à la rédaction de tracts.
Oct. 1969 Le nouveau directeur de la polyclinique, Dr. KRETZ, dissout plusieurs groupes de thérapie de HUBER.
Déc. 1969 Après d'autres intrigues contre HUBER et des chicanes contre des patients par le Dr. KRETZ, une lettre du directeur de la clinique, Prof. von BAEYER: le contrat de Dr. HUBER ne serait pas - comme prévu à l'origine - prolongé en 1970 (avant: 3 prolongations automatiques. Après promesse d'habilitation, voir ci-dessus, promesse d'un contrat d'une durée illimitée parce qu'à ce moment là entrée en vigueur automatique d'un statut de fonctionnaire).
Janv. 1970 Les patients s'opposent: enquête par sondage sur les conditions à la polyclinique de psychiatrie par le Collectif de Patients.

RENDTORFF refuse catégoriquement d'avoir un entretien demandé par les patients (voir ci-dessous).

SOZIALISTISCHES PATIENTENKOLLEKTIV
(Collectif Socialiste de Patients)

5.-20.2.1970 Organisation de rassemblements (Veranstaltungen) par les patients dans la clinique et première assemblée générale des patients au niveau mondial.

12.2.1970: Première assemblée générale, libérée des médecins (arztfreie), et pour la maladie (pro Krankheit) de patients au niveau mondial. De plus: en présence de la presse, les patients ainsi rassemblés, sans accord préalable et d'une seule voix, refusent l'entrée à plusieurs médecins voulant s'imposer. Ceci a été précédé en outre et depuis Janvier par des recherches sur le terrain et des enquêtes d'opinion des patients sur les médecins.

14.2.1970: Suite à cela, le prorecteur de l'université de médecine a été démissionné et, en outre, ne put jamais être remplacé.

20.2.1970: Tribunal de patients contre les médecins lors d'une assemblée que les médecins avaient d'abord essayé d'appeller "audition" (hearing). ("Non, pas de discussions bla-bla autour des petites tables rondes comme à la télé, non!", ont dit les patients en prenant les tables pour les jeter dehors). L'amphithéâtre est archicomble (des centaines de personnes) et en plus les médias.

21.2.1970 Renvoi immédiat à l'encontre du Dr. HUBER, interdiction de séjour pour lui et les patients dans toute la clinique et la banlieue.
23.2.1970 Tous les patients de la polyclinique qui ont été bannis, doivent se rendre à l'appartement de HUBER à Wiesenbach (sur ordre de la direction de la clinique).
26.-28.2.1970 Dr. HUBER et le Collectif de Patients occupent le bureau du directeur administratif des cliniques universitaires et commencent une grève de la faim.
Résultat: un "compromis". Ce "compromis" devait garantir la condition institutionnelle pour la continuation du travail du SPK(H) dans les locaux de l'université, situés dans la Rohrbacher Str. 12, et incluait un soutien financier régulier ainsi que la prescription libre.

Par l'institutionnalisation de fait comme groupe de travail autonome dans des locaux universitaires, le COLLECTIF SOCIALISTE DE PATIENTS était arrivé à faire confirmer par l'université, à travers son représentant, le recteur, l'incompétence de la faculté de médecine pour la prise en charge des malades, celle-ci a dû avouer ainsi son statut de raté à tout le monde. Encore, début Janvier 1970, le recteur Rolf RENDTORFF avait essayé de trouver une échappatoire envers les patients (voir ci-dessus: enquête par soudage, recherches sur le terrain) en prétextant: en vue de la catastrophe menaçante, il ne serait ni responsable ni compétent.
2.3.1970 Emménagement des patients dans les locaux universitaires de la Rohrbacher Str. 12, locaux pour lesquels ils se sont battus au péril de leur vie (grève de la faim, voir ci-dessus).
24.3.1970 Go-in (intrusion) de 30 patients du SPK chez le recteur de l'université contre le blocus des prescriptions sous l'instigation de la faculté de médecine.
25.3.1970 Occupation du bureau de Prof. von BAEYER. Les patients réclament des ordonnances vierges. Le directeur de la clinique von BAEYER, au lieu d'une réponse, lâche les policiers, appelés par lui-même, contre les patients. Relevés des identités et interdiction de séjour.

Avant (toujours en Mars), l'université et l'administration de la clinique ont fait couper, pendant des jours et pour tous les locaux du SPK, aussi bien l'électricité que le téléphone. Ils ont fait visiter les locaux du SPK pendant l'heure creuse du déjeuner, à l'aide d'une clé passe-partout, par plusieurs sécretaires de direction en offrant ces locaux pour le mois prochain (Avril 1970!). ("Eux et les guerilles [les patients] seront bientôt enlevés, ensuite on pourra réaménager sans dé lai.") Nous ne les avons pas laissé faire.

3.6.1970 Le soi-disant parlement d'étudiants prend la décision de rejeter le SPK. A la place du SPK(H), le parlement veut un "Service de consultation psychothérapeutique" (psychotherapeutische Beratungsstelle) à l'université de Heidelberg.
Juin 1970 Premier PATIENTEN-INFO (INFO DES PATIENTS): 
le SPK(H) prend position contre l'interdiction du SDS (Association allemande des étudiants socialistes) et montre clairement sa propre position: "Enterrons une fois pour toutes le niais espoir dans la santé!... Il ne doit y avoir aucun acte thérapeutique qui ne soit établi, auparavant, clairement et incontestablement comme acte révolutionnaire."
6.-10.7.1970 Occupation du rectorat de l'université par le SPK(H).
9.7.1970 Résolution du conseil d'administration de l'université d'institutionnaliser le SPK(H) en tant qu'organisation autonome à l'université.
Juillet 1970 La faculté de médecine essaie de faire tomber la résolution légale. Prof. HAEFNER en outre: il y a "plus de mentalité sectaire et de croisade médiévale que de psychiatrie moderne" dans le SPK(H). Résultat de cette persécution incendiaire: le ministre de la culture de Bade-Wurtemberg, Prof. Wilhelm HAHN, déclare: le contrat entre l'université et le SPK "est illégal au dernier degré".
Juillet 1970 à Octobre 1970 Les trois experts neutres, demandés par l'université, recommandent l'institutionnalisation du SPK(H) en tant qu'institution autonome à l'université:
  • Expertise du Prof. RICHTER (Université de Giessen) (14.7.70).
  • Expertise du Prof. BRUECKNER (Université de Hanovre) (29.9.70).
  • Expertise du Dr. Dieter SPAZIER (5.10.70).
20.7.1970 Propre rapport du SPK(H) sur son travail scientifique
(sur demande du conseil d'administration de l'université).
Sept. 1970 La faculté de médecine demande aux collègues, le 1.9.70, de prendre une position de rejet envers le SPK(H). Les collègues médicaux répondent à l'attente comme convenu et donnent leurs expertises de complaisance:
  • soi-disant "expert" Prof. THOMAE (Université de Ulm, auparavant à la clinique psychosomatique de Heidelberg, ni psychiatre et même pas médecin) du 9.9.70,
  • soi-disant "expert" Prof. von BAEYER du 15.9.70, personnellement attaqué et partie médicale en son propre nom,
  • lettre privée du soi-disant "expert" Prof. H.J. BOCHNIK (Francfort) du 6.10.70.
18.9.1970 Décret du ministre de la culture, Prof. Wilhelm HAHN, pour liquider le SPK.
30.9.1970 Menace de raid de la police. Préparation de contre-attaques préventives, mises en oeuvre en partie.
4.11.1970 Première sentence d'expulsion contre le SPK, provisoirement exécutable.
7.11.1970 Interview à la radio avec cinq patients du SPK(H).
9.11.1970 La sentence d'expulsion n'étant formellement dirigée que contre le Dr. HUBER, le Dr. HUBER quitte les lieux du SPK avec le consentement des patients.

Quatre patients du SPK se rendent, le même jour à 17 h, à l'audience du ministre de la culture HAHN pour réclamer l'annulation du décret du 18.9.1970.

HAHN désigne le SPK comme "de la mauvaise herbe (Wildwuchs), qui ne peut pas être tolérée plus longtemps et qui doit être éliminée le plus vite possible".

Le soir même, le recteur RENDTORFF vient dans le SPK. 
Devant témoins, le recteur donne son consentement par signature aux conditions minimales du SPK pour la continuation du SPK(H) à l'université: encore un contrat qu'il a tout de suite rompu, comme tous les précédents.

16.11.1970 Le SPK demande une ordonnance provisoire contre la persécution incendiaire du ministre de la culture HAHN et porte plainte (Verwaltungsklage) contre le ministère de la culture.
19.11.1970 Teach-In (rassemblement à l'appel) du SPK(H) dans l'amphithéâtre 13 de l'université complètement bondé (1200 personnes).
23.11.1970 Dr. HUBER revient - appelé par une décision du SPK - dans les locaux du SPK.
24.11.1970 Séance secrète du Sénat
Demande de la faculté de médecine d'écarter le SPK(H) de l'université. Décision du Sénat: "le SPK ne peut pas devenir une institution dans et à l'université".
9.12.1970 Jugement d'expulsion contre le SPK.
24.3.1971 INFO DES PATIENTS N° 33: 
ce numéro traite d'une menace téléphonique d'assassinat contre Wolfgang HUBER.
16.4.-5.5.1971 INFO DES PATIENTS N° 35-36: 
...Suicide = Homicide / Affamer = Homicide.
En rapport avec le "sui"cide - comme l'appelait la presse - d'une patiente du SPK(H) le 8.4.1971.
6./18.5.1971 Berlin pour le SPK, contre le SPK le professeur de philosophie THEUNISSEN, Heidelberg ["Mort douce (Gnadentod) sous contrôle scientifique!"].
13.5.1971 L'appel du SPK(H) contre le jugement d'expulsion est refoulé par la cour du Land à Heidelberg.
12.-13.6.1971 SPK(H) présent à l'université de Berlin (rassemblement d'agitation pendant le week-end).
18.-20.6.1971 Action du SPK lors d'une séance de travail de l'académie protestante (Evangelische Akademie) à Arnoldshain. Les participants adoptent une résolution pour la continuation du SPK(H).

Des centaines de participants protestants, venus de toute l'Europe et du soi-disant bloc de l'est, ont pris position et signé à ce moment là en faveur du SPK, non seulement contre la classe iatro-capitaliste des médecins mais aussi contre les collaborateurs de cette classe des médecins - ennemie des patients. Ainsi ils ont rejeté d'une manière évidente et claire les théologiens protestants que sont le ministre de la culture HAHN et le recteur de l'université RENDTORFF. Quelques participants sont même rentrés dans le SPK et y sont restés. La mobilité des sectes, ça existe?

24.6.1971 Le domicile de Dr. HUBER est fouillé sous un prétexte quelconque. Huit patients du SPK sont arrêtés pendant la rafle du 25./26.6.1971. Dr. Wolfgang HUBER et deux autres patients du SPK(H) restent illégalement en prison. HUBER est relâché le lendemain sans conditions. Les deux autres sont confrontés au chantage (sans succès) pour qu'ils dénoncent le Dr. HUBER.
26. et 28.6.1971 Deux manifestations du SPK(H) qui sont chaque fois suivies par une agitation et un choeur parlé devant la prison. HUBER est aussi présent.

Tract FAIRE DE LA MALADIE UNE ARME.

27.6.1971 Communiqué de l'avocat du Dr. HUBER à la presse. Le même jour dans le journal TAGEBLATT: "... Hier, le procureur de la république a démenti que des contacts aient eu lieu avec le groupe Baader-Meinhof".
30.6.1971 INFO DES PATIENTS N° 47 - GORILLES A HEIDELBERG
"... nous réclamons 500 permis de port d'armes pour les patients, afin qu'ils puissent mettre en relief, par ce moyen, leur droit à l'auto-défense maintes foit réclamé contre la terreur policière qui s'est déchaînée sans retenue."

Observation: aujourd'hui, deux décades plus tard, la presse et les fonctionnaires des groupements allemands exhortent hypocritement les patients, qu'ils appellent "handicapés", à se protéger eux-mêmes à l'aide des armes, après que de plus en plus de patients se soient fait tuer par la violence raciste du SALUT (les soi-disant Nazis) et qu'il n'est plus possible de le camoufler.

2.7.1971 info des patients actuel - A LA POPULATION
De la fin violente d'une agitation devant la prison Fauler Pelz par les matraques de la police le 1.7.1971.

Le journal TAGEBLATT: le SPK a porté plainte contre le rédacteur en chef du journal local RNZ à cause de son incitation à la violence (Volksverhetzung, § 130 StGB).

4.7.1971 INFO DES PATIENTS N° 50 - 
VICTOIRE DANS LA GUERRE POPULAIRE ICI!!!
5.7.1971 Agitation du SPK(H)

A New York une manifestation des étudiants a eu lieu pour soutenir le SPK.

12.7.1971 INFO DES PATIENTS N° 51
Dialectique de la maladie et de la taule. 
"Refusez tout témoignage! ... " RTT,RefusTotal de Témoigner 
(TAV, TotaleAussageverweigerung), ne coopérez plus, ni en prison, ni devant le tribunal, ni chez le médecin ni avec la presse (surtout allemande!), télévision, etc., et ceci partout et pour toujours.
13.7.1971 Auto dissolution du SPK(H) afin de protéger les patients (retraite stratégique).
16.7.1971 Fondation du Centre d'information de l'Université rouge du peuple IZRU (Informationszentrum Rote Volksuniversitaet - IZRU). 
Création et organisation: HUBER WD.
19.-20.7.1971 Mandat d'arrêt contre 11 patients du SPK(H), perquisitions de domicile et arrestations.
7.11.1972 Début du procès contre les Drs. Wolfgang et Ursel HUBER et autres.
7.11.1972 Teach-In avec le Prof. BRUECKNER et d'autres concernant les procès contre le SPK(H).
Nov. 1972 Enquête des patients européens lors d'une rencontre à Heidelberg, organisé par l'IZRU; rencontre rassemblant le groupe international des informations de contre-enquête sur le procès contre le SPK(H), parrainé par J-P SARTRE et beaucoup d'autres.
19.12.1972 Dr. Wolfgang HUBER et Dr. Ursel HUBER sont condamnés chacun à 4 ½ ans de prison. Ce n'était pas l'unique sentence contre les patients du SPK(H). PF/SPK(H): "L'état et le gouvernement ont honoré, avec plus de 22 ans de prison, à travers une multitude d'ordonnances de justice et d'attendus de jugement, surtout notre constat selon lequel la révolution est thérapie et la thérapie est révolution et ne doit pas être autre chose."
Le SPK lui-même n'a été, à aucun moment, ni condamné ni interdit.
Avant le début du procès, les patients du SPK(H) ont, chacun et sans exeption, renvoyé leurs avocats chez eux. Raison: aucun avocat n'était ni prêt ni capable de saisir la théorie de la révolution nouvelle (Neurevolution) du PF/SPK(H), révolution par la force de la maladie, sans parler de leur incapacité à l'affirmer publiquement.

Entre-temps nous avons aussi changé cela: une multitude d'avocats signent et prennent publiquement position pour les résultats produits par l'application spécifique de cette théorie de la révolution nouvelle par la force de la maladie.

Et que sont devenus les persécuteurs du SPK(H)? Aucun sans une carrière brisée en conséquence et beaucoup sont morts entre-temps. Etrange? Non! Inévitable par la force des choses et réitérable.

SPK / PATIENTENFRONT (Front de Patients)
sous les conditions de la détention

La continuité du SPK/PF-HUBER était assurée pendant les années 1971-1976, d'abord dans la prison, ensuite elle s'est élargie sur tous les niveaux, sur tous les continents.

1973 Le FRONT DE PATIENTS, en tant que continuité du SPK(H) et retour aux racines du SPK(H), est proclamé par HUBER (SPK/PF) WD, Dr.med. (prison Stammheim, cellule d'isolement).
6.11.1975 Début de la grève de la faim, sans conditions et illimitée, du Dr. Wolfgang HUBER et du Dr. Ursel HUBER, les deux encore en prison. Non pas pour la libération, mais pour une confrontation aux médecins et leur responsabilité pour prison et torture.
12.11.1975 Début de la torture de nutrition par la force contre le Dr. HUBER: 82 fois en 71 jours. Peu de temps après aussi contre Dr.med. Ursel HUBER.
25.-28.11.1975 2000 participants au congrès milanais des psychanalystes "Sexualité et politique", se joignent à l'appel pour la libération immédiate des 2 patients faisant la grève de la faim.
13.12.1975 Communiqué de presse, signée par Jean-Paul SARTRE, Simone DE BEAUVOIR, Maître DE FELICE, Mouvement d'action judiciaire, Robert CASTEL, Félix GUATTARI, David COOPER, Franco BASAGLIA, Mony ELKAIM, Roger GENTIS, Jean-Claude POLACK, Michel FOUCAULT et 74 signatures des membres du RESAU INTERNATIONAL.
20./21.1.1976 Relâchement des Drs. Wolfgang et Ursel HUBER. Ce qui reste, c'est l'enlèvement à vie de l'approbation. Et ceci parce que les Drs. Wolfgang et Ursel HUBER ont enlevé aux médecins, d'une façon théorique et pratique, à travers le SPK(H) et le Front de Patients, leur raison d'être et qu'ils refusent, aujourd'hui comme avant, d'avoir en commun avec des médecins comme les MENGELEs d'Auschwitz et les HEYDEs du centre T4 (= l'euthanasie des patients), ne serait-ce que l'approbation.

La continuité du PF/SPK(H) dans les années 1971-1976 était d'abord assurée par ceux qui étaient en prison, continuité qui n'était focalisée que dans quelques patients du Front. La grève de la faim du PF/SPK(H) de 1975 donnait l'impulsion de ralliement à d'autres patients. Depuis il y en a eu de plus en plus qui sont pour la maladie et qui la prennent dans leurs propres mains indépendamment selon le principe EMF (expansionnisme multifocal). Des foci EMF se sont crées, aussi dans d'autres pays, sur d'autres continents. Tous servent volontairement et plutôt la maladie, sans maître, au lieu de se donner, comme dames et messieurs, à la folie et de poursuivre nuit et jour le commerce de leur immortalité personnelle avec pouvoir et domination, propriété et beaucoup de "culture", évidemment toujours au détriment de leurs semblables.

La phase critique du PF/SPK(H) peut être comparée à un sablier. Après le repli stratégique des 500 patients, il n'y en eu que quelquesuns qui continuèrent en prison jusqu'à la grève de la faim en 1975, qui devint alors un événement d'initiation en plus, aussi pour d'autres personnes, qui se rallient à cause de la grève de la faim pour la première fois ou à nouveau, et, dans les années suivantes, pour beaucoup d'autres encore de le saisir en leurs propres mains. Sablier: goulot d'étranglement libéré de la peur, aucun "mémento mori" ("commémorer la mort"!), comparer aussi la force de la maladie dans la grève de la faim du PF/SPK(H) en 1975: la maladie est plus forte que la mort.

Note complémentaire*: Donc le système de prison déjà maladif (angekraenkelt): les iacons (Jacker) s'éclipsent, le béton armé devient poreux (l'art de Salomon, c'est-à-dire traverser murs et cloisons avec tête et corps par voyage astral, n'est rien en comparaison à cela!). Les murs vont tomber. La taule doit disparaître. Gènmédecyniquement, il manque déjà, aussi ici, le "nouvel" homme qui correspondrait encore à cette taule dépassée.

Pour le moment il résulte de ce dilemme dont nous avons fait cadeau aux médecins, que la nutrition par la force leur est interdite, "sauf dans le cas où le prisonnier a perdu conscience". Mais il faut ajouter à cela que ce n'est pas tout prisonnier qui a encore quelque chose à perdre, par exemple cette sorte de conscience: dressable, terrorisable et ensuite encore "dé-finissable" par les anciens ou les nouveaux textes législatifs.

Donc: on en reste là: s'il y a nutrition par la force c'est la toture par les médecins (torture nutritionnelle), s'il n'y a pas nutrition par la force c'est l'assassinat par les médecins.

*Réponse à des questions, posées directemment


Concernant la relation entre le SPK et la PF voir aussi: séparation entre les pôles militant et progagandiste (ce qui a voulu dire et veut dire: séparation temporelle mais jamais sur le sujet, donc pas de scission). Considérer aussi la différence entre militant et militaire. Il n'y a pas de militarisme dans la stratégie de la maladie (la pathopratique). Concernant le militantisme en prison, voir aussi "Der Begriff Einzelhaft" ("Le concept de détention en isolement") dans PATIENTENFRONT: SPK IV, p. 115 et suivantes, spécialement les méthodes de résistance des patients en prison; voir aussi ici plus avant:
6 Novembre 1975: grève de la faim, sans conditions et illimitée du SPK/PF(H), non pas pour la libération des détenus, mais pour la confrontation aux médecins en tant que principaux reponsables de prison et torture.

Encore une fois: le SPK était propagande (propagande et militantisme, "naïf et militant" dans le jargon des étudiants). Propagande est communication et multiplication, c'est-à-dire propagation (espèce humaine!).
Le militantisme en tant que pathopratique est la confrontation directe recherchée par les patients du Front contre les médecins. Le prototype de cette situation à l'état pur n'est nulle part plus exemplaire que dans l'infirmerie de la prison où, aussi bien la torture de la détention en isolement (Einzelhaft-Folter), non-visible et effaçant ses propres traces, que les instruments de la torture (instruments du traitement), visibles et perceptibles, sont directement mis en UN sous responsabilité médicale. Cela, évidemment, que dans la mesure où il y a eu militantisme en tant que pathopratique et qu'il y a eu, en effet, le moment propagandiste (dialectique, non: diapathique!). Dans le Front de Patients il y a eu en outre deux autres confrontations dans une situation prototype: la grève de la faim d'un autre patient du Front dans l'infirmerie de la prison Wittlich en 1977. Cette confrontation se termina par le fait que le médecin responsable se laissa qualifier de fou et que le patient du Front a été libéré. L'autre confrontation était la grève de la faim d'un autre patient en 1978: le médecin responsable de la prison Hohenasperg a été démasqué un an plus tard par ce patient du Front et son avocat, lors d'un débat judiciaire public, comme étant un ancien participant au SPK, de façon temporaire et ainsi en tant que "bandit". Suite à cela, il a démissionné de son poste. Tout ça peut paraître bizarre, mais c'est ainsi que ça se fait. Toute autre chose peut être juste ou fausse, mieux ou moins bien, mais elle n'etait et n'est pas SPK/PF(H).

Note complémentaire du 27 Février 1995

La table chronologique est ici interrompue.
Au lieu de présenter en détail la multitude des événements du FRONT DE PATIENTS dans les années suivantes, nous ajoutons une vue d'ensemble orientée.


FRONT DE PATIENTS (Ici: 1976 - 1993 et suivants)

Les articles de presse concernant le FRONT DE PATIENTS, les patients du FRONT et leurs avocats, remplissent plusieurs classeurs malgré le fait que depuis 1970 nous boycottons la presse allemande pour des raisons contraignantes, mises en oeuvre par elle-même.

Lors de l'avance du FRONT DE PATIENTS contre le congrès international de la psychiatrie (Paris, Février 1976), HUBER WD - après 4 ans 1/2 de détention en isolement et de 2 mois 1/2 de grève de la faim, fait immédiatement acte public, aussi à l'extérieur de la prison, contre les médecins.

Depuis 1976, le FRONT DE PATIENTS a prolongé la maladie comme arme de la libération collective dans des secteurs divers: dans la vie quotidienne, la philosophie, l'agriculture, la religion, la justice, la musique, l'histoire, la soi-disant ésotérique.

Articuler la maladie (concept de la maladie - Krankheitsbegriff), aller au fond de tout à travers la maladie (diapathique), appliquer la maladie à tout et à tous (pathopratique), partout et à tout moment, chacun là où il se trouve et cela depuis le commencement qui date de plus de 25 ans.
 

Commentaires de l'extérieur:

Le journal pour culture et politique, INVARIANTI (Rome), a constaté ce qui suit à l'occasion de la publication en italien des textes du SPK(H) et du FRONT DE PATIENTS [PF/SPK(H)] en 1992:

La génétique d'aujourd'hui est le génocide du 3ème millénaire. Bien en avance sur son temps, cette guerre est décidée en faveur de la maladie depuis les années 70 par le SPK et le PF.
Personne d'autre n'a fait avancer le processus révolutionnaire dans l'Europe de notre temps,
dans la pratique -  front sans compromis contre tout le médical - et
l'écriture - les textes concernant l'agitation pour et par la maladie (Kraenkschriften) à partir du concept de la maladie.


Une partie du FRONT DE PATIENTS fait actuellement KRANKHEIT IM RECHT (MALADIE DANS LE DROIT), depuis le 23.08.1985 à D-68161 Mannheim, rue: U 5, 18, Téléfone +49-621-25366. Ouverture journalière de 9 h à 18 h. Au-delà 24 h sur 24 (répondeur automatique). Ce n'est pas un groupe d'entraide, ni une maison d'accueil (Weglaufhaus), ni une soi-disant coalition pour la protection des patients (Patientenschutzbund), ni une association d'euthanasie (Sterbehilfe), ni une association des droits de la race des seigneurs (Herrenmenschenrechtsverein),
mais par contre: l'unique organisation-pro-maladie.
 

Qu'est-ce que cela veut dire du point de vue technique du travail?
(1993)

De l'extérieur:
Hourra! Les médicaments sont arrêtés. Demain c'est le relâchement. Le médecin: "Aucun médicament n'aide contre votre SPK-HUBER". Est-ce que je peux tout de suite venir, m'écrivez-vous quelque chose pour une présentation? Je dois tout de suite m'en aller. / Il est complètement dopé par la psychopharmacopée et il a grimpé sur la balustrade de mom balcon. Je suis dépassé! Faites quelque chose! / Mon domicile est maintenant perdu. Depuis hier, je vis dans la forêt. Je ne peux pas aller personnellement à l'administration. On m'enfermerait. / Si je ne peux pas voir la petite, je les tuerais tous. / Ceux de la clinique, ils ont voulu m'amputer la jambe. Je me suis opposé, je suis parti. L'inflammation est maintenant aussi partie. Comment dois-je formuler maintenant ma sortie? / ... ... ...

Vers l'extérieur:

  • 14000 agitations, la mort écartée, ainsi que la prison, la clinique et les catastrophes quotidiennes. Concernant tous les secteurs de la vie car inclus dans la maladie (économique, social, politique, idéologique, ...). Tous les âges, dès avant la naissance jusqu'après la mort, la planification de la progéniture jusqu'aux oraisons funèbres.
  • Une douzaine d'avocats et juristes mis à l'épreuve, une centaine écartée tout de suite après le premier contact.
  • 700 plaintes et procès contre la domination médicale dans tous les domaines, à travers toutes les instances, même internationales, et toutes les institutions, depuis la commune jusqu'aux institutions mondiales (par exemple: CEE, ONU, Conseil Oecuménique des Eglises).
  • 50 attaques repoussées, en partie très graves (elles étaient dirigées contre notre continuité personnelle).
  • Campagnes et activités lors des congrès internationaux.

  • A l'intérieur:
    Développement et intensification des capacités chez tous, techniques d'anticipation, techniques de pensée, techniques corporelles; division du travail et hiérarchie brisées, chaque jour libération des impératifs de l'oppression. Dépassement de la séparation de la tête (intellectuel) et des mains (main d'oeuvre), de la fantaisie, du sentiment, de la volonté et de la pensée. Contraintes économiques extérieures collectivement surmontées, aucune dépendance financière, aucune subvention publique.

    Notre révolution. Utopathie. But atteint.

    Personnellement:
    Dans MALADIE DANS LE DROIT coopèrant: quelques siècles de formation spéciale en commerce, artisanat et métiers, en plus, évidemment, les diplômes en médecine, sciences naturelles et beaux arts, incluant aussi informatique, philologie et pédagogie, ceci faisant en tout 17 disciplines. Pour comparaison: dans les cabinets médicaux et juridiques normaux et dans les tribunaux, quelques décennies de voies étroites (Schmalspur) et d'un savoir restreint et restrictif.

    Techniquement:
    Tout le nécessaire est disponible, inclus locaux, voitures, ordinateur avec quelques centaines de programmes (écrits par nous-mêmes) en marche, imprimante: 320 rubans encrés utilisés, 900 000 photocopies faites, etc.

    En tout:
    Une avalanche d'action, à lire dans le protocole d'action de Février 1993 décrivant, comme exemple, une semaine parmi d'autres (voir pages suivantes).

    NB: Ce qu'est aujourd'hui MALADIE DANS LE DROIT (KRANKHEIT IM RECHT), était déjà à l'époque le SPK(H), par voie légale après voie légale. Est-ce que le SPK(H) n'a pas pathopratiqué toute voie légale, déjà à ce moment là, souvent aussi par anticipation et tout à fait accessoirement? Comparez! De quel côté était et est ainsi chaque fois le K.O.-tique? Sûrement pas du côté PF/SPK(H).

    Les textes du SPK(H) et du PF concernant l'agitation pour et par la maladie (Kraenkschriften), ainsi que les traductions en langues étrangères les plus courantes, sont publiés par KRRIM - Verlag fuer Krankheit (édition pour la maladie - B.P. 121041, D-68061 Mannheim) - depuis les documents originaires des premiers jours, les exposés philosophie-systématique ainsi que les textes des discours lors des conférences internationales dès 1976. Entre-temps, il existe plus de 50 publications et plus de 900 publications éléctroniques dans les langues du monde les plus importantes, des publications et non pas seulement des tracts dont le but du Prof. von BAEYER avait été de supprimer les derniers (voir ci-dessus, Août 1969) en essayant d'offrir au Dr. HUBER de devenir un type comme lui (président de l'association mondiale de la psychiatrie, psychiatre militaire et que sais-je encore). Pour ne pas parler du directeur administratif des cliniques universitaires, qui a offert à HUBER, d'office mais secrètement, quelques jours avant le début du SPK(H), 7 mois de salaire pour que celui-ci finisse ses attaques et quitte Heidelberg le plus vite possible.



    Concernant la question: Qu'est-ce que cela veut dire "en tant que contenu"?
    Revue des actions, Février 1993

    Une semaine parmi d'autres, extraite arbitrairement de 7 ans d'activité de MALADIE DANS LE DROIT (des contacts par téléphone, par courrier et personnels sur les lieux):

    1. Homme de 38 ans, spécialiste en électronique et inventeur, a entendu des voix venant de l'ordinateur, à cause de ceci et pour des activités politiques quittant le cadre habituel, poursuivi psychiatriquement. Discussion de la différence entre le FRONT DE PATIENTS (PF) et les soi-disant groupes d'entraide.

    2. Ce qui lui importe avant tout: PF est productif, dit ce qui est à faire, tout à fait différent d'un être-contre de la gauche, ne faisant que semblant et n'étant que critique-verbale-passive. Il veut faire MALADIE DANS LE DROIT et installer un lieu de rencontre.
    3. Homme de 36 ans; formation d'acheteur industriel, traité avec des poisons pendant de longues années, a tenté un "sui"cide à cause des médecins.

    4. a) Il veut coopérer avec MALADIE DANS LE DROIT ("volontariat"), rechercher lui-même d'autres personnes avec notre aide ou bien amener ses connaissances à MALADIE DANS LE DROIT. But: en partant de ce qu'il a entendu ici, il veut continuer seul mais en coopération avec nous.
      b) Une personne, qu'il a rencontré dans la psychiatrie, - suite à un travail commun - est devenue conseillère pour un débat judiciaire au tribunal civil concernant la facture d'un vétérinaire (morsure de chien).
    5. Demande de renseignement d'une femme concernant les chaînes de bougies contre les Nazis. Dans MALADIE DANS LE DROIT, attaques quotidiennes non pas contre le nazisme mais contre ses fondements médicaux et sa base. Explication de la différence entre nazis et fascistes.
    6. Homme de 45 ans, lésions crâniennes et cervicales à cause d'un accident de travail, l'expert médical (pension) le promène depuis 15 ans (!). De plus, actuellement chicané par le chemin de fer fédéral: d'abord celui-ci lui émet un billet erroné et ensuite porte plainte pour "resquille". Aide d'expression et de formulation pour la protestation et la résistance basées sur la maladie: recours hiérarchique (Dienstaufsichtsbeschwerde) formulé ensemble (17 pages) et contre-plainte (Gegenanzeige) pour duperies des autorités, gaspillage de l'argent des contribuables, poursuites envers des innocents etc.
    7. Homme de 37 ans, vient de divorcer, établi à son compte. Est poursuivi depuis des années, à travers des lettres d'avocats et des mandats de comparution, pour rendre des outils qui lui ont été (prétendument) livrés. Les préparations activant la maladie le rendent capable de surmonter la peur devant le tribunal et de faire face en se fiant à ses propres forces lors du débat à la cour. Un conseiller est dans la salle dans le cas d'un secours éventuel. Depuis tout est gagné.
    8. Femme de 29 ans. Envoyée en psychiatrie suite à des disputes avec ses parents. Son fiancé, ayant la procuration d'un conseiller, procuration introduite et éprouvée (conseiller en matière de maladie) par MALADIE DANS LE DROIT, exige et obtient, à l'aide d'un ordre judiciaire provisoire, l'annulation de l'interdiction de visite ordonnée par le médecin. (Contexte: dispositif de pouvoir psychiatrique motivé par le politico-féminisme des femmes médecins du service psychiatrie). Il veut installer une "antenne" de MALADIE DANS LE DROIT dans son lieu d'habitation et s'initier dans ce travail.
    9. Homme de 75 ans, ancien policier et concierge dans une maison d'enfants. Question à éclaircir: faut-il faire rentrer une créance d'argent à l'aide d'un huissier, seulement pour se venger de la femme débitrice et pour la punir de cette manière? Contexte de la discussion: le manque, en tant que produit du médical, qui a pour conséquence le chacun-pour-soi-et-contre-tous des opprimés. Il importe d'agir contre les vrais coupables.
    10. 39 ans, expert en informatique. Après deux heures de lecture d'un texte d'étudiants contre le SPK, il se rend compte d'un épuisement physique. Compris comme protestation contre le tourné-en-rond des têtes creuses universitaires, qui ne cassent aucun signifiant de domination, qui collaborent bien au contraire avec l'impérialisme des cerveaux, entraînant des effets même physiques.
    11. Etudiante en promotion; 32 ans. Vient à cause a) problèmes d'yeux, b) le dentiste refuse le traitement et la renvoie à la psychiatrie, c) lors des discussions avec son professeur elle se trouve toujours rabaissée. Elle veut tranformer l'assimilation réactionnaire des problèmes en résistance, en activant chez elle le moment progressif de la maladie.
    12. Etudiant, 30 ans, élevant sseul ses 2 enfants, fait sa thèse sur le SPK, est sous pression du temps et de l'économique. A des problèmes avec la masse du matériel concernant le SPK/PF(H), beaucoup de choses lui sont simplement inconnues. Discussion de l'aide et du soutien dans son travail.
    13. Facteur: questions concernant les chaînes de bougies et les nazis dans la vie quotidienne.
    14. Enseignante, 50 ans, après avoir travaillé à l'étranger a des effets consécutifs au paludisme, veut tout de suite s'embarquer dans MALADIE DANS LE DROIT. Confrontée avec les solutions et les problèmes fondamentaux, elle est subjuguée par l'avalanche de la force de la maladie (geballte Krankheitskraft) (réactionnaire-révolutionnaire). Conséquence: d'abord, elle se familiarisera avec les bases fondamentales [concept de la maladie du SPK/PF(H)].
    15. Femme de 40 ans, toutes les 2 semaines une piqûre neurotoxique ("dépôt") sous la menace médicale de se faire renvoyer dans un asile en cas de refus. Elle a constaté avec plaisir, en lisant le nouveau livre du SPK/PF/HUBER "Du commencement" ("Ueber das Anfangen"), qu'elle peut encore comprendre, bien que l'on tire sur elle avec les pharmacopées les plus forts. A travers cette expérience, retrouve l'élan pour organiser, à partir d'un groupe ecclésiastique d'entraide (co-patients), une attaque contre les médecins dans un premier pas.
    16. Une patiente de 57 ans, vivant à l'étranger, contact existant depuis de longues années. Un événement actuel nous force à qualifier ses actes: intrigues et collaboration avec des chefs de groupes d'entraide qui exploitent les patients. Suite à cela, elle a provisoirement rompu le contact.
    17. Des indications de soutien en rapport avec un examen fiscal en cours.
    18. Inciter un homme en instance de divorce à se procurer une adresse postale, afin que le divorce souhaité par lui puisse avancer. Problème d'alcool entre-temps résolu.
    19. Conseillé un avocat sur son droit bien évident d'avoir accès aux dossiers de justice, même quand il s'agit de patients. Objet: parade de défense contre l'attaque verbale (invective) d'une femme juge de placement en asile (Unterbringungsrichterin) n'ayant pas la moindre compétence à ce sujet. Affolée parce qu'une patiente s'est présentée - oh! horreur - directement chez elle et qu'elle était d'avis que le rôle d'un avocat consistait à éviter des événements pareils.

    20. Oui, il existe encore, et ça se répète, que le droit soit refusé aux gens et ceci justement venant des juristes qui devraient principalement savoir qu'il s'agit de leur part d'un acte sanctionnable (justice criminelle).
    21. Préparation d'une exposition de textes d'agitation pour et par la maladie du SPK/PF(H), comme il a été convenu avec une librairie, contre une réunion de déblâ-terreurs et lèches-culs sociaux (Sozialschleimer). Des combines de sabotage de la part d'une Autre Librairie contre les patients et les lecteurs intéressés. Encore un compte à régler.
    22. Une patiente, avec laquelle nous avons trouvé un accord réciproque de séparation (auseinandergeeinigt) (aucune coopération future possible car constamment confusion entre ami et ennemi chez elle), envoie des co-patients à MALADIE DANS LE DROIT. Ce qui s'est passé avant: ensemble nous avons organisé sa sortie de la clinique psychiatrique du Land, réglé les problèmes de domicile et de travail et résolu un problème d'alcool chez un ami.
    23. A quelqu'un de "l'association générale des patients" ("Allgemeiner Patientenverband") expliquer la différence entre SPK/Front de Patients(H) d'un côté et maison d'accueil (Weglaufhaus), coalition pour la protection des patients (Patientenschutzbund), groupe d'entraide etc., d'un autre côté. Nous sommes la seule organisation-pro-maladie. Différence entre HUBER, SPK/PF(H), et un médecin. Plus de questions.
    24. Répondu aux questions concernant le droit à l'eau en Europe du Sud.
    25. Discussion avec un historien sur le nouveau livre du SPK/PF/HUBER Ueber das Anfangen (Sur le Commencement / Comment commencer). Son commentaire: après lecture de ce livre, je sais maintenant que je me suis fait avoir par les présentations erronées de la gauche en partant d'une identité ou même que d'un parallèle entre le mouvement des étudiants et le SPK. Comme je le vois maintenant, l'un n'a rien à voir avec l'autre parce qu'en dehors de toute comparaison.
    26. Femme de 49 ans, problèmes de couple. Les voisins dans le village la poursuivent en lui laissant comprendre qu'elle se retrouvera bientôt dans un asile. A tenté de se "sui"cider à l'aide d'un sèche-cheveux dans la baignoire. Référence astropathique d'orientation concernant le caractère spécifique de son lieu de domicile et la tendance en résultant, pour les gens de là-bas, d'exagérer et de surcharger émotionnellement les événements quotidiens. Ceci en tant qu'orientation pathopratique pour faire face à la malveillance de ses fréquentations journalières. Un changement provisoire de domicile l'a aidé à surmonter la crise.
    27. Clarifié, en appliquant les moyens de l'astropathie, que contrairement aux diagnostics cliniques, la cause de l'aggravation dans la difficulté de respirer d'un patient de 85 ans n'est pas le "cancer" (il ne s'agit pas de Honecker!). Arrièreplan: les médecins insistent sur le bombardement radioactif, en série, comme d'habitude.
    28. Demande d'un patient, interné dans un asile du SALUT éloigné, d'être soutenu contre la terreur médicale en rapport avec son internement et les piqûres.

    Sporadiquement viennent des enfants et des petits enfants avec les suites d'un traitement médical quelconque, des problèmes d'école, de place de formation, échange de correspondances en langue étrangère, administration etc.

    Attention: Ceci n'est pas une pub. Qui ne veut pas ... s'abstenir! De toute façon on a déjà donné, régulièrement, et même payé, en espèces et en nature!

    Février 1993


    Travail social? Travail social des rues? Des cas indéterminés (Borderline cases)?
    Non, pas du tout:

    Dès ses débuts jusqu'à aujourd'hui et dans l'avenir, le SPK/PF(H) s'est efforcé, s'efforce et s'efforcera, pour toute personne, chose et rapport auquel il touche "par hasard" de faire avancer les changements pratiques.

    A cet égard, ce ne sont ni l'écriture des livres, ni des manifestations artistiques ou autres, qui puissent être d'une quelconque utilité avant que ces changements pratiques aient été faits et avant que ces changements pratiques aient provoqués, chez celui et ceux auxquels ils sont liés, dans la pratique et dans l'expérience, les changements mentionnés. De plus, le SPK/PF(H) fait savoir que le travail révolutionnaire, comme il a été décrit dans les pages précédentes, ne produit pas seulement une meilleure maladie, de meilleures hormones et endorphines, mais aussi des meilleurs états d'extase et d'immunité que ceux pouvant être obtenus par la meilleure alimentation et les meilleures drogues (food & drug & company).

    Il y a déjà quelques années que le SPK/PF(H) a constaté que son but révolutionnaire est atteint: sa réalité effective (Wirklichkeit) est libérée en permanence et toujours à nouveau de toutes influences, médicale et nazie, qui sont remplacées par ce qu'appelle le SPK/PF(H) utopathie.

    Si vos souhaits se dirigent aussi sur des changements pratiques, regardez votre entourage et faites le vous-même.

    Note complémentaire du SPK/PF(H) du 26.2.1995

    Post scriptum (HUBER):

    Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas lu un seul mot des jugements juridiques ou médicaux sur moi-même. Ce que j'en sais, sortant principalement des publications de la gauche mais aussi d'autres, n'a pas le moindre rapport avec la maladie, sur laquelle se réfèrent toute ma pensée et mes actes depuis les premiers débuts des contextes ici donnés. Donc:
    aucun rapport avec la maladie, merde de poulets.

    J'ai appris de ces publicistes, par exemple, que nous avons été condamnés à cause d'une "activité révolutionnaire allant droit au but" (gezieltem revolutionaerem Handeln - nota benissime!). Comme il est visible, le mot maladie manque entièrement dans cette formule, il manque aussi bien en tant que fait matériel fondamental que comme but. Ils l'ont remplacé par "l'ordre constitutif de la république allemande", dans cette dernière manque aussi le mot maladie. Donc:
    aucun rapport avec la maladie, merde de poulets.

    J'ai appris aussi de ces publications que j'étais désormais - dit avec mes propres mots - un chef de bande, un faiseur de bombes et un falsificateur de passeports. Vrai ou faux et en faisant abstraction de la modestie attendue, j'avoue encore aujourd'hui que j'ai fait à tout moment mon possible et mon impossible pour faire avancer la maladie et pour la protéger, ainsi que toute chose ayant un rapport de collectif et de sujet avec la maladie. Mais les dénominations citées - dont je me sers moi-même volontiers quand j'ai l'occasion - manquent aussi de toute référence à la maladie. Donc:
    aucun rapport avec la maladie, merde de poulets.

    Evidemment, nos cercles de travail sur la Crime-guérilla et même sur la sexualité magique (concernant la guérilla urbaine, sexualité etc.) se fondent sur la maladie, cercles de travail révolutionnaires, parce que ni thérapeutiques, ni à conseiller sous un point de vue médical pour ne pas parler d'un point de vue d'hygiène. Mais il semble que ces publicistes - quand ils ont écrit sur nous - pratiquaient plutôt des cercles de travail en spiritueux et en drogues qui se sont formés à partir de ce qui est médicalement admis et même conseillé. Et parce qu'il y avait un manque considérable en spiritueux et en drogues dans le SPK(H), étant donné le fait qu'ils n'allaient pas du tout avec notre concept de la maladie (Krankheitsbegriff), le Sexe & Crime comme ils se font rattacher à la maladie encore actuellement, restent sans aucun rapport avec la maladie, restent merde de poulets.

    Il est vrai que l'armée US et l'armée allemande-OTAN évidemment, ont envoyé des représentants dans les cabinets de crise quand les persécutions et les investigations ont commencé. Attirées par la maladie, comme elle était présente dans le cercle de travail phototechnique, ou attirées par d'autres fétiches plus ressemblants à eux que la maladie? Sans doute pas! Parce qu'ils se sont retirés le plus vite possible, comme je me souviens suivant les notes des publicistes cités. Donc: aucun rapport avec la maladie, merde de poulets, au vue de la maladie et au vue de tous nos actes et notre pensée jusqu'à aujoud'hui.

    Qui publie sur le SPK(H) à sa disposition, avec ces cinq derniers paragraphes, le test pour voir jusqu'à quel niveau de profondeur il se trouve encore ou à nouveau dans cette merde de poulet, ou à la hauteur de son temps, au moins approximativement, grâce au SPK, deux décennies après.