Lors de la première 
          présentation du livre SPK - Faire de la Maladie une Arme - en Anglais 
          en Septembre 1993 à la Small Press Fair à Londres, nous avons aussi 
          distribué cette table chronologique. Suite au grand intérêt suscité, 
          nous avons décidé de l'inclure dans ce livre dès que possible, aussi 
          dans l'édition française. Alors voilà, cela est fait!
        
      
    
  
  SPK / PF (H)* 
  Sozialistisches Patientenkollektiv (SPK) 
                       
  Patientenfront (PF) 
  
    
        
                           
      Table Chronologique
    
  
* Avec cette dénomination complète nous donnons, comme il a été convenu, 
  une aide d'orientation aux nouvelles fondations et aux continuations du SPK 
  de 1970/71, qui se sont entre-temps ajoutées. En même temps nous nous 
  opposons par ceci, considérant toute raison juridique, à toute exposition altérée 
  des faits et donc hostile à l'égard des patients. Quant aux connotations différentes, 
  il est à mentionner qu'elles ont été choisies très scrupuleusement.
  Les personnes portant un intérêt à cette distinction, l'apprécierons comme 
  information supplémentaire. Ce n'est que pour cette raison que nous les avons 
  mentionnés, autrement que SPK/PF(H), dans cette table chronologique.
Depuis 1964, un médecin et scientifique travaillait 
à la psychiatrie de l'université de Heidelberg en prenant au sérieux, en tant 
que mandat social, la revendication de celle-ci consistant à faire une 
"science pour l'Homme": Dr. Wolfgang HUBER. Sans réserve et sans limites, il 
mettait tout son savoir et ses capacités, ainsi que l'équipement matériel de la 
clinique universitaire, au service et dans l'intérêt des patients venant chez 
lui. Par son engagement total à la base, il arrivat à créer un état de faits qui 
correspondait, aux yeux des patients, à une abolition de leur rôle d'objet 
immanent au système. 
Cette science pour les malades rendait 
les malades capables d'agir en faisant face au contexte de l'exploitation (Ausbeutungszusammenhang), 
c'est-à-dire qu'ils n'étaient plus, désormais, des cobayes passifs et des bêtes 
d'abattoir pour les carrières des médecins et les recherches dans l'intérêt du 
profit. Les patients ainsi libérés et leur médecin ont dû forcement rentrer en 
collision avec les intérêts du profit et les mécanismes de suppression comme ils 
se trouvent de fait dans une clinique universitaire. 
Depuis 1965, il était de plus en plus visible 
que cette clinique principale de psychiatrie se trouvait en déclin: souhaitant 
que tous les lits soient occupés mais refusant en même temps des patients en 
grands nombres et en série, suivant l'envie et l'humeur du médecin respectif, 
sous le pouvoir de disposition duquel ils se trouvaient par hasard et qui les 
renvoyait. 
  
  
    | 1965/66 | Ultimatum de 
    HUBER: il démissionne, ou --> | 
  
    | 1967-1970 | Dr. HUBER élargit 
    le travail qu'il a accepté délibérément à la polyclinique de la clinique de 
    psychiatrie universitaire par un engagement personnel hors du commun. | 
  
    | 1968 | Développement 
    et fondation du Collectif de Patients de l'origine par le Dr. HUBER, 
    plutôt à l'extérieur mais de plus en plus à l'intérieur de sa nouvelle place 
    de travail. | 
  
    | Août 1969 | Walter Ritter von 
    BAEYER, chef de la clinique, offre au Dr. HUBER de faire son habilitation 
    chez lui mais, en contrepartie, de renoncer à la rédaction de tracts. | 
  
    | Oct. 1969 | Le nouveau 
    directeur de la polyclinique, Dr. KRETZ, dissout plusieurs groupes de 
    thérapie de HUBER. | 
  
    | Déc. 1969 | Après d'autres 
    intrigues contre HUBER et des chicanes contre des patients par le Dr. KRETZ, 
    une lettre du directeur de la clinique, Prof. von BAEYER: le contrat de Dr. 
    HUBER ne serait pas - comme prévu à l'origine - prolongé en 1970 (avant: 3 
    prolongations automatiques. Après promesse d'habilitation, voir ci-dessus, 
    promesse d'un contrat d'une durée illimitée parce qu'à ce moment là entrée 
    en vigueur automatique d'un statut de fonctionnaire). | 
  
    | Janv. 1970 | Les patients 
    s'opposent: enquête par sondage sur les conditions à la polyclinique de 
    psychiatrie par le Collectif de Patients. RENDTORFF refuse catégoriquement d'avoir un 
    entretien demandé par les patients (voir ci-dessous). | 
  
    | SOZIALISTISCHES 
    PATIENTENKOLLEKTIV (Collectif Socialiste de 
    Patients)
 | 
  
    | 5.-20.2.1970 | Organisation de 
    rassemblements (Veranstaltungen) par les patients dans la clinique et 
    première assemblée générale des patients au niveau mondial. 12.2.1970: Première assemblée générale, 
    libérée des médecins (arztfreie), et pour la maladie (pro 
    Krankheit) de patients au niveau mondial. De plus: en présence de la 
    presse, les patients ainsi rassemblés, sans accord préalable et d'une seule 
    voix, refusent l'entrée à plusieurs médecins voulant s'imposer. Ceci a été 
    précédé en outre et depuis Janvier par des recherches sur le terrain et des 
    enquêtes d'opinion des patients sur les médecins.  14.2.1970: Suite à cela, le prorecteur de 
    l'université de médecine a été démissionné et, en outre, ne put jamais être 
    remplacé.  20.2.1970: Tribunal de patients contre les 
    médecins lors d'une assemblée que les médecins avaient d'abord essayé 
    d'appeller "audition" (hearing). ("Non, pas de discussions bla-bla 
    autour des petites tables rondes comme à la télé, non!", ont dit les 
    patients en prenant les tables pour les jeter dehors). L'amphithéâtre est 
    archicomble (des centaines de personnes) et en plus les médias. | 
  
    | 21.2.1970 | Renvoi immédiat 
    à l'encontre du Dr. HUBER, interdiction de séjour pour lui et les 
    patients dans toute la clinique et la banlieue. | 
  
    | 23.2.1970 | Tous les patients 
    de la polyclinique qui ont été bannis, doivent se rendre à l'appartement de 
    HUBER à Wiesenbach (sur ordre de la direction de la clinique). | 
  
    | 26.-28.2.1970 | Dr. HUBER et le 
    Collectif de Patients occupent le bureau du directeur administratif des 
    cliniques universitaires et commencent une grève de la faim. Résultat: un "compromis". Ce "compromis" devait 
    garantir la condition institutionnelle pour la continuation du travail du 
    SPK(H) dans les locaux de l'université, situés dans la Rohrbacher Str. 12, 
    et incluait un soutien financier régulier ainsi que la prescription libre.
 | 
  
    | Par l'institutionnalisation de fait comme 
    groupe de travail autonome dans des locaux universitaires, le COLLECTIF 
    SOCIALISTE DE PATIENTS était arrivé à faire confirmer par l'université, à 
    travers son représentant, le recteur, l'incompétence de la faculté de 
    médecine pour la prise en charge des malades, celle-ci a dû avouer ainsi son 
    statut de raté à tout le monde. Encore, début Janvier 1970, le recteur Rolf 
    RENDTORFF avait essayé de trouver une échappatoire envers les patients (voir 
    ci-dessus: enquête par soudage, recherches sur le terrain) en prétextant: en 
    vue de la catastrophe menaçante, il ne serait ni responsable ni compétent.
 | 
  
    | 2.3.1970 | Emménagement 
    des patients dans les locaux universitaires de la Rohrbacher Str. 12, locaux 
    pour lesquels ils se sont battus au péril de leur vie (grève de la faim, 
    voir ci-dessus). | 
  
    | 24.3.1970 | Go-in 
    (intrusion) de 30 patients du SPK chez le recteur de l'université 
    contre le blocus des prescriptions sous l'instigation de la faculté de 
    médecine. | 
  
    | 25.3.1970 | Occupation du 
    bureau de Prof. von BAEYER. Les patients réclament des ordonnances 
    vierges. Le directeur de la clinique von BAEYER, au lieu d'une réponse, 
    lâche les policiers, appelés par lui-même, contre les patients. Relevés des 
    identités et interdiction de séjour. Avant (toujours en Mars), l'université et 
    l'administration de la clinique ont fait couper, pendant des jours et pour 
    tous les locaux du SPK, aussi bien l'électricité que le téléphone. Ils ont 
    fait visiter les locaux du SPK pendant l'heure creuse du déjeuner, à l'aide 
    d'une clé passe-partout, par plusieurs sécretaires de direction en offrant 
    ces locaux pour le mois prochain (Avril 1970!). ("Eux et les guerilles [les 
    patients] seront bientôt enlevés, ensuite on pourra réaménager sans dé 
    lai.") Nous ne les avons pas laissé faire. | 
  
    | 3.6.1970 | Le soi-disant 
    parlement d'étudiants prend la décision de rejeter le SPK. A la place du 
    SPK(H), le parlement veut un "Service de consultation psychothérapeutique" (psychotherapeutische 
    Beratungsstelle) à l'université de Heidelberg. | 
  
    | Juin 1970 | Premier 
    PATIENTEN-INFO (INFO DES PATIENTS): le SPK(H) prend position contre l'interdiction 
    du SDS (Association allemande des étudiants socialistes) et montre 
    clairement sa propre position: "Enterrons une fois pour toutes le niais 
    espoir dans la santé!... Il ne doit y avoir aucun acte thérapeutique qui 
    ne soit établi, auparavant, clairement et incontestablement comme acte 
    révolutionnaire."
 | 
  
    | 6.-10.7.1970 | Occupation du 
    rectorat de l'université par le SPK(H). | 
  
    | 9.7.1970 | Résolution du 
    conseil d'administration de l'université d'institutionnaliser le SPK(H) en 
    tant qu'organisation autonome à l'université. | 
  
    | Juillet 1970 | La faculté de 
    médecine essaie de faire tomber la résolution légale. Prof. HAEFNER en 
    outre: il y a "plus de mentalité sectaire et de croisade médiévale que de 
    psychiatrie moderne" dans le SPK(H). Résultat de cette persécution 
    incendiaire: le ministre de la culture de Bade-Wurtemberg, Prof. Wilhelm 
    HAHN, déclare: le contrat entre l'université et le SPK "est illégal au 
    dernier degré". | 
  
    | Juillet 1970 à 
    Octobre 1970 | Les trois experts 
    neutres, demandés par l'université, recommandent l'institutionnalisation du 
    SPK(H) en tant qu'institution autonome à l'université: 
      Expertise du Prof. RICHTER (Université de 
      Giessen) (14.7.70).Expertise du Prof. BRUECKNER (Université 
      de Hanovre) (29.9.70).Expertise du Dr. Dieter SPAZIER 
      (5.10.70). | 
  
    | 20.7.1970 | Propre rapport du SPK(H) sur son travail scientifique (sur demande du conseil d'administration de 
    l'université).
 | 
  
    | Sept. 1970 | La faculté de 
    médecine demande aux collègues, le 1.9.70, de prendre une position de rejet 
    envers le SPK(H). Les collègues médicaux répondent à l'attente comme convenu 
    et donnent leurs expertises de complaisance: 
      soi-disant "expert" Prof. THOMAE 
      (Université de Ulm, auparavant à la clinique psychosomatique de 
      Heidelberg, ni psychiatre et même pas médecin) du 9.9.70,soi-disant "expert" Prof. von BAEYER du 
      15.9.70, personnellement attaqué et partie médicale en son propre nom,lettre privée du soi-disant "expert" 
      Prof. H.J. BOCHNIK (Francfort) du 6.10.70. | 
  
    | 18.9.1970 | Décret du 
    ministre de la culture, Prof. Wilhelm HAHN, pour liquider le SPK. | 
  
    | 30.9.1970 | Menace de raid de 
    la police. Préparation de contre-attaques préventives, mises en oeuvre en 
    partie. | 
  
    | 4.11.1970 | Première sentence 
    d'expulsion contre le SPK, provisoirement exécutable. | 
  
    | 7.11.1970 | Interview à la 
    radio avec cinq patients du SPK(H). | 
  
    | 9.11.1970 | La sentence 
    d'expulsion n'étant formellement dirigée que contre le Dr. HUBER, le Dr. 
    HUBER quitte les lieux du SPK avec le consentement des patients. Quatre patients du SPK se rendent, le même 
    jour à 17 h, à l'audience du ministre de la culture HAHN pour réclamer 
    l'annulation du décret du 18.9.1970.  HAHN désigne le SPK comme "de la mauvaise 
    herbe (Wildwuchs), qui ne peut pas être tolérée plus longtemps et 
    qui doit être éliminée le plus vite possible".  Le soir même, le recteur RENDTORFF vient 
    dans le SPK.  Devant témoins, le recteur donne son 
    consentement par signature aux conditions minimales du SPK pour la 
    continuation du SPK(H) à l'université: encore un contrat qu'il a tout de 
    suite rompu, comme tous les précédents.
 | 
  
    | 16.11.1970 | Le SPK demande une 
    ordonnance provisoire contre la persécution incendiaire du ministre de la 
    culture HAHN et porte plainte (Verwaltungsklage) contre le 
    ministère de la culture. | 
  
    | 19.11.1970 | Teach-In 
    (rassemblement à l'appel) du SPK(H) dans l'amphithéâtre 13 de 
    l'université complètement bondé (1200 personnes). | 
  
    | 23.11.1970 | Dr. HUBER revient 
    - appelé par une décision du SPK - dans les locaux du SPK. | 
  
    | 24.11.1970 | Séance secrète du 
    Sénat Demande de la faculté de médecine d'écarter 
    le SPK(H) de l'université. Décision du Sénat: "le SPK ne peut pas 
    devenir une institution dans et à l'université".
 | 
  
    | 9.12.1970 | Jugement 
    d'expulsion contre le SPK. | 
  
    | 24.3.1971 | INFO DES PATIENTS 
    N° 33: ce numéro traite d'une menace 
    téléphonique d'assassinat contre Wolfgang HUBER.
 | 
  
    | 16.4.-5.5.1971 | INFO DES PATIENTS 
    N° 35-36: ...Suicide = Homicide / Affamer = Homicide.
 En rapport avec le "sui"cide - comme l'appelait 
    la presse - d'une patiente du SPK(H) le 8.4.1971.
 | 
  
    | 6./18.5.1971 | Berlin pour le 
    SPK, contre le SPK le professeur de philosophie THEUNISSEN, Heidelberg 
    ["Mort douce (Gnadentod) sous contrôle scientifique!"]. | 
  
    | 13.5.1971 | L'appel du SPK(H) 
    contre le jugement d'expulsion est refoulé par la cour du Land à Heidelberg. | 
  
    | 12.-13.6.1971 | SPK(H) présent à 
    l'université de Berlin (rassemblement d'agitation pendant le week-end). | 
  
    | 18.-20.6.1971 | Action du SPK 
    lors d'une séance de travail de l'académie protestante (Evangelische 
    Akademie) à Arnoldshain. Les participants adoptent une résolution pour 
    la continuation du SPK(H). Des centaines de participants protestants, 
    venus de toute l'Europe et du soi-disant bloc de l'est, ont pris position et 
    signé à ce moment là en faveur du SPK, non seulement contre la classe 
    iatro-capitaliste des médecins mais aussi contre les collaborateurs de cette 
    classe des médecins - ennemie des patients. Ainsi ils ont rejeté d'une 
    manière évidente et claire les théologiens protestants que sont le ministre 
    de la culture HAHN et le recteur de l'université RENDTORFF. Quelques 
    participants sont même rentrés dans le SPK et y sont restés. La mobilité des 
    sectes, ça existe? | 
  
    | 24.6.1971 | Le domicile de Dr. 
    HUBER est fouillé sous un prétexte quelconque. Huit patients du SPK sont 
    arrêtés pendant la rafle du 25./26.6.1971. Dr. Wolfgang HUBER et deux autres 
    patients du SPK(H) restent illégalement en prison. HUBER est relâché le 
    lendemain sans conditions. Les deux autres sont confrontés au chantage (sans 
    succès) pour qu'ils dénoncent le Dr. HUBER. | 
  
    | 26. et 28.6.1971 | Deux 
    manifestations du SPK(H) qui sont chaque fois suivies par une agitation 
    et un choeur parlé devant la prison. HUBER est aussi présent. Tract FAIRE DE LA MALADIE UNE ARME. | 
  
    | 27.6.1971 | Communiqué de 
    l'avocat du Dr. HUBER à la presse. Le même jour dans le journal TAGEBLATT: 
    "... Hier, le procureur de la république a démenti que des contacts aient eu 
    lieu avec le groupe Baader-Meinhof". | 
  
    | 30.6.1971 | INFO DES PATIENTS 
    N° 47 - GORILLES A HEIDELBERG "... nous réclamons 500 permis de port d'armes 
    pour les patients, afin qu'ils puissent mettre en relief, par ce moyen, leur 
    droit à l'auto-défense maintes foit réclamé contre la terreur policière qui 
    s'est déchaînée sans retenue."
 Observation: aujourd'hui, deux 
    décades plus tard, la presse et les fonctionnaires des groupements allemands 
    exhortent hypocritement les patients, qu'ils appellent "handicapés", à se 
    protéger eux-mêmes à l'aide des armes, après que de plus en plus de patients 
    se soient fait tuer par la violence raciste du SALUT (les soi-disant Nazis) 
    et qu'il n'est plus possible de le camoufler. | 
  
    | 2.7.1971 | info des patients 
    actuel - A LA POPULATION De la fin violente d'une agitation devant la 
    prison Fauler Pelz par les matraques de la police le 1.7.1971.
 Le journal TAGEBLATT: le SPK a porté 
    plainte contre le rédacteur en chef du journal local RNZ à cause de son 
    incitation à la violence (Volksverhetzung, § 130 StGB). | 
  
    | 4.7.1971 | INFO DES PATIENTS 
    N° 50 - VICTOIRE DANS LA GUERRE POPULAIRE ICI!!!
 | 
  
    | 5.7.1971 | Agitation du 
    SPK(H) A New York une manifestation des étudiants a 
    eu lieu pour soutenir le SPK. | 
  
    | 12.7.1971 | INFO DES PATIENTS 
    N° 51 - Dialectique de la maladie et de la taule.
 "Refusez tout témoignage! ... " RTT,RefusTotal 
    de Témoigner
 (TAV, TotaleAussageverweigerung), 
    ne coopérez plus, ni en prison, ni devant le tribunal, ni chez le médecin ni 
    avec la presse (surtout allemande!), télévision, etc., et ceci partout et 
    pour toujours.
 | 
  
    | 13.7.1971 | Auto 
    dissolution du SPK(H) afin de protéger les patients (retraite stratégique). | 
  
    | 16.7.1971 | Fondation du 
    Centre d'information de l'Université rouge du peuple IZRU (Informationszentrum 
    Rote Volksuniversitaet - IZRU). Création et organisation: HUBER WD.
 | 
  
    | 19.-20.7.1971 | Mandat d'arrêt 
    contre 11 patients du SPK(H), perquisitions de domicile et arrestations. | 
  
    | 7.11.1972 | Début du procès 
    contre les Drs. Wolfgang et Ursel HUBER et autres. | 
  
    | 7.11.1972 | Teach-In 
    avec le Prof. BRUECKNER et d'autres concernant les procès contre le 
    SPK(H). | 
  
    | Nov. 1972 | Enquête des 
    patients européens lors d'une rencontre à Heidelberg, organisé par 
    l'IZRU; rencontre rassemblant le groupe international des informations de 
    contre-enquête sur le procès contre le SPK(H), parrainé par J-P SARTRE et 
    beaucoup d'autres. | 
  
    | 19.12.1972 | Dr. Wolfgang HUBER 
    et Dr. Ursel HUBER sont condamnés chacun à 4 ½ ans de prison. Ce n'était pas 
    l'unique sentence contre les patients du SPK(H). PF/SPK(H): "L'état et le 
    gouvernement ont honoré, avec plus de 22 ans de prison, à travers une 
    multitude d'ordonnances de justice et d'attendus de jugement, surtout notre 
    constat selon lequel la révolution est thérapie et la thérapie est 
    révolution et ne doit pas être autre chose." Le SPK lui-même n'a été, à aucun moment, ni 
    condamné ni interdit.
 | 
  
    | Avant le début du 
    procès, les patients du SPK(H) ont, chacun et sans exeption, renvoyé leurs 
    avocats chez eux. Raison: aucun avocat n'était ni prêt ni capable de saisir 
    la théorie de la révolution nouvelle (Neurevolution) du PF/SPK(H), 
    révolution par la force de la maladie, sans parler de leur incapacité à 
    l'affirmer publiquement. Entre-temps nous avons aussi changé cela: 
    une multitude d'avocats signent et prennent publiquement position pour les 
    résultats produits par l'application spécifique de cette théorie de la 
    révolution nouvelle par la force de la maladie.  Et que sont devenus les persécuteurs du 
    SPK(H)? Aucun sans une carrière brisée en conséquence et beaucoup sont morts 
    entre-temps. Etrange? Non! Inévitable par la force des choses et réitérable. | 
  
    | SPK / PATIENTENFRONT 
    (Front de Patients) sous les conditions de la 
    détention
 La continuité du SPK/PF-HUBER était assurée 
    pendant les années 1971-1976, d'abord dans la prison, ensuite elle s'est 
    élargie sur tous les niveaux, sur tous les continents. | 
  
    | 1973 | Le FRONT DE 
    PATIENTS, en tant que continuité du SPK(H) et retour aux racines du SPK(H), 
    est proclamé par HUBER (SPK/PF) WD, Dr.med. (prison Stammheim, cellule 
    d'isolement). | 
  
    | 6.11.1975 | Début de la 
    grève de la faim, sans conditions et illimitée, du Dr. Wolfgang HUBER et du 
    Dr. Ursel HUBER, les deux encore en prison. Non pas pour la libération, 
    mais pour une confrontation aux médecins et leur responsabilité pour prison 
    et torture. | 
  
    | 12.11.1975 | Début de la 
    torture de nutrition par la force contre le Dr. HUBER: 82 fois en 71 jours. 
    Peu de temps après aussi contre Dr.med. Ursel HUBER. | 
  
    | 25.-28.11.1975 | 2000 participants 
    au congrès milanais des psychanalystes "Sexualité et politique", se joignent 
    à l'appel pour la libération immédiate des 2 patients faisant la 
    grève de la faim. | 
  
    | 13.12.1975 | Communiqué de 
    presse, signée par Jean-Paul SARTRE, Simone DE BEAUVOIR, Maître DE FELICE, 
    Mouvement d'action judiciaire, Robert CASTEL, Félix GUATTARI, David COOPER, 
    Franco BASAGLIA, Mony ELKAIM, Roger GENTIS, Jean-Claude POLACK, Michel 
    FOUCAULT et 74 signatures des membres du RESAU INTERNATIONAL. | 
  
    | 20./21.1.1976 | Relâchement des 
    Drs. Wolfgang et Ursel HUBER. Ce qui reste, c'est l'enlèvement à vie de 
    l'approbation. Et ceci parce que les Drs. Wolfgang et Ursel HUBER ont enlevé 
    aux médecins, d'une façon théorique et pratique, à travers le SPK(H) et le 
    Front de Patients, leur raison d'être et qu'ils refusent, aujourd'hui comme 
    avant, d'avoir en commun avec des médecins comme les MENGELEs d'Auschwitz et 
    les HEYDEs du centre T4 (= l'euthanasie des patients), ne serait-ce que 
    l'approbation. | 
La continuité du PF/SPK(H) dans les années 
1971-1976 était d'abord assurée par ceux qui étaient en prison, continuité qui 
n'était focalisée que dans quelques patients du Front. La grève de la faim du 
PF/SPK(H) de 1975 donnait l'impulsion de ralliement à d'autres patients. Depuis 
il y en a eu de plus en plus qui sont pour la maladie et qui la prennent 
dans leurs propres mains indépendamment selon le principe EMF (expansionnisme
multifocal). Des 
foci EMF se sont crées, aussi dans d'autres pays, sur d'autres continents. Tous 
servent volontairement et plutôt la maladie, sans maître, au lieu de se donner, 
comme dames et messieurs, à la folie et de poursuivre nuit et jour le commerce 
de leur immortalité personnelle avec pouvoir et domination, propriété et 
beaucoup de "culture", évidemment toujours au détriment de leurs semblables.
La phase critique du PF/SPK(H) peut être 
comparée à un sablier. Après le repli stratégique des 500 patients, il n'y en eu 
que quelquesuns qui continuèrent en prison jusqu'à la grève de la faim en 1975, 
qui devint alors un événement d'initiation en plus, aussi pour d'autres 
personnes, qui se rallient à cause de la grève de la faim pour la première fois 
ou à nouveau, et, dans les années suivantes, pour beaucoup d'autres encore de le 
saisir en leurs propres mains. Sablier: goulot d'étranglement libéré de la peur, 
aucun "mémento mori" ("commémorer la mort"!), comparer aussi la force de la 
maladie dans la grève de la faim du PF/SPK(H) en 1975: la maladie est plus 
forte que la mort. 
  Note complémentaire*: Donc le système de 
  prison déjà maladif (angekraenkelt): les iacons (Jacker) 
  s'éclipsent, le béton armé devient poreux (l'art de Salomon, c'est-à-dire 
  traverser murs et cloisons avec tête et corps par voyage astral, n'est rien en 
  comparaison à cela!). Les murs vont tomber. La taule doit disparaître. 
  Gènmédecyniquement, il manque déjà, aussi ici, le "nouvel" homme qui 
  correspondrait encore à cette taule dépassée. 
  Pour le moment il résulte de ce dilemme dont 
  nous avons fait cadeau aux médecins, que la nutrition par la force leur est 
  interdite, "sauf dans le cas où le prisonnier a perdu conscience". Mais 
  il faut ajouter à cela que ce n'est pas tout prisonnier qui a encore quelque 
  chose à perdre, par exemple cette sorte de conscience: dressable, 
  terrorisable et ensuite encore "dé-finissable" par les anciens ou les nouveaux 
  textes législatifs. 
  Donc: on en reste là: s'il y a nutrition par 
  la force c'est la toture par les médecins (torture nutritionnelle), s'il n'y a 
  pas nutrition par la force c'est l'assassinat par les médecins. 
  
    *Réponse à des questions, posées directemment
Concernant la relation entre le SPK et la PF voir 
aussi: séparation entre les pôles militant et progagandiste (ce qui a voulu dire 
et veut dire: séparation temporelle mais jamais sur le sujet, donc pas de 
scission). Considérer aussi la différence entre militant et militaire. Il n'y a 
pas de militarisme dans la stratégie de la maladie (la pathopratique). 
Concernant le militantisme en prison, voir aussi "Der Begriff Einzelhaft" ("Le 
concept de détention en isolement") dans PATIENTENFRONT: SPK IV, p. 115 et 
suivantes, spécialement les méthodes de résistance des patients en prison; voir 
aussi ici plus avant: 
6 Novembre 1975: grève de la faim, sans conditions 
et illimitée du SPK/PF(H), non pas pour la libération des détenus, mais pour la 
confrontation aux médecins en tant que principaux reponsables de prison et 
torture. 
Encore une fois: le SPK était propagande 
(propagande et militantisme, "naïf et militant" dans le jargon des étudiants). 
Propagande est communication et multiplication, c'est-à-dire propagation (espèce 
humaine!). 
Le militantisme en tant que pathopratique est la 
confrontation directe recherchée par les patients du Front contre les médecins. 
Le prototype de cette situation à l'état pur n'est nulle part plus exemplaire 
que dans l'infirmerie de la prison où, aussi bien la torture de la détention en 
isolement (Einzelhaft-Folter), non-visible et effaçant ses propres traces, que 
les instruments de la torture (instruments du traitement), visibles et 
perceptibles, sont directement mis en UN sous responsabilité médicale. Cela, 
évidemment, que dans la mesure où il y a eu militantisme en tant que 
pathopratique et qu'il y a eu, en effet, le moment propagandiste (dialectique, 
non: diapathique!). Dans le Front de Patients il y a eu en outre deux autres 
confrontations dans une situation prototype: la grève de la faim d'un autre 
patient du Front dans l'infirmerie de la prison Wittlich en 1977. Cette 
confrontation se termina par le fait que le médecin responsable se laissa 
qualifier de fou et que le patient du Front a été libéré. L'autre confrontation 
était la grève de la faim d'un autre patient en 1978: le médecin responsable de 
la prison Hohenasperg a été démasqué un an plus tard par ce patient du Front et 
son avocat, lors d'un débat judiciaire public, comme étant un ancien participant 
au SPK, de façon temporaire et ainsi en tant que "bandit". Suite à cela, il a 
démissionné de son poste. Tout ça peut paraître bizarre, mais c'est ainsi que ça 
se fait. Toute autre chose peut être juste ou fausse, mieux ou moins bien, mais 
elle n'etait et n'est pas SPK/PF(H). 
  Note complémentaire du 27 Février 1995
La table chronologique est ici interrompue.
Au lieu de présenter en détail la multitude des 
événements du FRONT DE PATIENTS dans les années suivantes, nous ajoutons une vue 
d'ensemble orientée. 
FRONT DE PATIENTS (Ici: 1976 
- 1993 et suivants)
Les articles de presse concernant le FRONT DE 
PATIENTS, les patients du FRONT et leurs avocats, remplissent plusieurs 
classeurs malgré le fait que depuis 1970 nous boycottons la presse allemande 
pour des raisons contraignantes, mises en oeuvre par elle-même. 
Lors de l'avance du FRONT DE PATIENTS contre le 
congrès international de la psychiatrie (Paris, Février 1976), HUBER WD - après 
4 ans 1/2 de détention en isolement et de 2 mois 1/2 de grève de la faim, fait 
immédiatement acte public, aussi à l'extérieur de la prison, contre les 
médecins. 
Depuis 1976, le FRONT DE PATIENTS a prolongé la 
maladie comme arme de la libération collective dans des secteurs divers: dans la 
vie quotidienne, la philosophie, l'agriculture, la religion, la justice, la 
musique, l'histoire, la soi-disant ésotérique. 
Articuler la maladie (concept de la maladie - 
Krankheitsbegriff), aller au fond de tout à travers la maladie 
(diapathique), appliquer la maladie à tout et à tous (pathopratique), partout et 
à tout moment, chacun là où il se trouve et cela depuis le commencement qui date 
de plus de 25 ans. 
  
Commentaires de l'extérieur: 
Le journal pour culture et politique, INVARIANTI 
(Rome), a constaté ce qui suit à l'occasion de la publication en italien des 
textes du SPK(H) et du FRONT DE PATIENTS [PF/SPK(H)] en 1992: 
  La génétique d'aujourd'hui est le génocide du 
  3ème millénaire. Bien en avance sur son temps, cette guerre est 
  décidée en faveur de la maladie depuis les années 70 par le SPK et le PF.
  
  Personne d'autre n'a fait avancer le processus 
  révolutionnaire dans l'Europe de notre temps, 
  dans la pratique -  front sans compromis 
  contre tout le médical - et 
  l'écriture - les textes concernant 
  l'agitation pour et par la maladie (Kraenkschriften) à partir du 
  concept de la maladie.
Une partie du FRONT DE PATIENTS fait actuellement
KRANKHEIT IM RECHT (MALADIE DANS LE DROIT), depuis le 23.08.1985 à 
D-68161 Mannheim, rue: U 5, 18, Téléfone +49-621-25366. Ouverture journalière de 
9 h à 18 h. Au-delà 24 h sur 24 (répondeur automatique). Ce n'est pas un groupe 
d'entraide, ni une maison d'accueil (Weglaufhaus), ni une soi-disant 
coalition pour la protection des patients (Patientenschutzbund), ni une 
association d'euthanasie (Sterbehilfe), ni une association des droits de 
la race des seigneurs (Herrenmenschenrechtsverein), 
mais par contre: l'unique 
organisation-pro-maladie. 
  
Qu'est-ce que cela veut dire du point de vue 
technique du travail? 
(1993)
De l'extérieur: 
Hourra! Les médicaments sont arrêtés. Demain c'est 
le relâchement. Le médecin: "Aucun médicament n'aide contre votre SPK-HUBER". 
Est-ce que je peux tout de suite venir, m'écrivez-vous quelque chose pour une 
présentation? Je dois tout de suite m'en aller. / Il est complètement dopé par 
la psychopharmacopée et il a grimpé sur la balustrade de mom balcon. Je suis 
dépassé! Faites quelque chose! / Mon domicile est maintenant perdu. Depuis hier, 
je vis dans la forêt. Je ne peux pas aller personnellement à l'administration. 
On m'enfermerait. / Si je ne peux pas voir la petite, je les tuerais tous. / 
Ceux de la clinique, ils ont voulu m'amputer la jambe. Je me suis opposé, je 
suis parti. L'inflammation est maintenant aussi partie. Comment dois-je formuler 
maintenant ma sortie? / ... ... ... 
Vers l'extérieur: 
  14000 agitations, la mort écartée, ainsi que 
  la prison, la clinique et les catastrophes quotidiennes. Concernant tous les 
  secteurs de la vie car inclus dans la maladie (économique, social, politique, 
  idéologique, ...). Tous les âges, dès avant la naissance jusqu'après la mort, 
  la planification de la progéniture jusqu'aux oraisons funèbres.
  Une douzaine d'avocats et juristes mis à 
  l'épreuve, une centaine écartée tout de suite après le premier contact.
  700 plaintes et procès contre la domination 
  médicale dans tous les domaines, à travers toutes les instances, même 
  internationales, et toutes les institutions, depuis la commune jusqu'aux 
  institutions mondiales (par exemple: CEE, ONU, Conseil Oecuménique des 
  Eglises).
  50 attaques repoussées, en partie très graves 
  (elles étaient dirigées contre notre continuité personnelle).
  Campagnes et activités lors des congrès 
  internationaux.
A l'intérieur: 
Développement et intensification des capacités chez 
tous, techniques d'anticipation, techniques de pensée, techniques corporelles; 
division du travail et hiérarchie brisées, chaque jour libération des impératifs 
de l'oppression. Dépassement de la séparation de la tête (intellectuel) et des 
mains (main d'oeuvre), de la fantaisie, du sentiment, de la volonté et de la 
pensée. Contraintes économiques extérieures collectivement surmontées, aucune 
dépendance financière, aucune subvention publique. 
Notre révolution. Utopathie. But atteint.
Personnellement: 
Dans MALADIE DANS LE DROIT coopèrant: quelques 
siècles de formation spéciale en commerce, artisanat et métiers, en plus, 
évidemment, les diplômes en médecine, sciences naturelles et beaux arts, 
incluant aussi informatique, philologie et pédagogie, ceci faisant en tout 17 
disciplines. Pour comparaison: dans les cabinets médicaux et juridiques normaux 
et dans les tribunaux, quelques décennies de voies étroites (Schmalspur) 
et d'un savoir restreint et restrictif. 
Techniquement: 
Tout le nécessaire est disponible, inclus locaux, 
voitures, ordinateur avec quelques centaines de programmes (écrits par 
nous-mêmes) en marche, imprimante: 320 rubans encrés utilisés, 900 000 
photocopies faites, etc. 
En tout: 
Une avalanche d'action, à lire dans le protocole 
d'action de Février 1993 décrivant, comme exemple, une semaine parmi d'autres 
(voir pages suivantes). 
NB: Ce qu'est aujourd'hui MALADIE DANS LE 
DROIT (KRANKHEIT IM RECHT), était déjà à l'époque le SPK(H), par voie 
légale après voie légale. Est-ce que le SPK(H) n'a pas pathopratiqué toute voie 
légale, déjà à ce moment là, souvent aussi par anticipation et tout à fait 
accessoirement? Comparez! De quel côté était et est ainsi chaque fois le 
K.O.-tique? Sûrement pas du côté PF/SPK(H). 
Les textes du SPK(H) et du PF concernant 
l'agitation pour et par la maladie (Kraenkschriften), ainsi que les 
traductions en langues étrangères les plus courantes, sont publiés par KRRIM -
Verlag fuer Krankheit (édition pour la maladie - B.P. 
121041, D-68061 Mannheim) - depuis les documents originaires des premiers jours, 
les exposés philosophie-systématique ainsi que les textes des discours lors des 
conférences internationales dès 1976. Entre-temps, il existe plus de 50 
publications et plus de 900 publications éléctroniques dans les langues du monde 
les plus importantes, des publications et non pas seulement des tracts dont le 
but du Prof. von BAEYER avait été de supprimer les derniers (voir ci-dessus, 
Août 1969) en essayant d'offrir au Dr. HUBER de devenir un type comme lui 
(président de l'association mondiale de la psychiatrie, psychiatre militaire et 
que sais-je encore). Pour ne pas parler du directeur administratif des cliniques 
universitaires, qui a offert à HUBER, d'office mais secrètement, quelques jours 
avant le début du SPK(H), 7 mois de salaire pour que celui-ci finisse ses 
attaques et quitte Heidelberg le plus vite possible. 
Concernant la question: 
Qu'est-ce que cela veut dire "en tant que contenu"? 
Revue des actions, Février 1993
Une semaine parmi d'autres, extraite 
arbitrairement de 7 ans d'activité de MALADIE DANS LE DROIT (des contacts par 
téléphone, par courrier et personnels sur les lieux): 
  - Homme de 38 ans, spécialiste en électronique 
  et inventeur, a entendu des voix venant de l'ordinateur, à cause de ceci et 
  pour des activités politiques quittant le cadre habituel, poursuivi 
  psychiatriquement. Discussion de la différence entre le FRONT DE PATIENTS (PF) 
  et les soi-disant groupes d'entraide.
  Ce qui lui importe avant tout: PF est productif, 
  dit ce qui est à faire, tout à fait différent d'un être-contre de la gauche, 
  ne faisant que semblant et n'étant que critique-verbale-passive. Il veut faire 
  MALADIE DANS LE DROIT et installer un lieu de rencontre. 
  - Homme de 36 ans; formation d'acheteur 
  industriel, traité avec des poisons pendant de longues années, a tenté un 
  "sui"cide à cause des médecins.
  a) Il veut coopérer avec MALADIE DANS LE DROIT 
  ("volontariat"), rechercher lui-même d'autres personnes avec notre aide ou 
  bien amener ses connaissances à MALADIE DANS LE DROIT. But: en partant de ce 
  qu'il a entendu ici, il veut continuer seul mais en coopération avec nous.
  
  b) Une personne, qu'il a rencontré dans la 
  psychiatrie, - suite à un travail commun - est devenue conseillère pour un 
  débat judiciaire au tribunal civil concernant la facture d'un vétérinaire 
  (morsure de chien). 
  - Demande de renseignement d'une femme 
  concernant les chaînes de bougies contre les Nazis. Dans MALADIE DANS LE 
  DROIT, attaques quotidiennes non pas contre le nazisme mais contre ses 
  fondements médicaux et sa base. Explication de la différence entre nazis et 
  fascistes.
- Homme de 45 ans, lésions crâniennes et 
  cervicales à cause d'un accident de travail, l'expert médical (pension) le 
  promène depuis 15 ans (!). De plus, actuellement chicané par le chemin de fer 
  fédéral: d'abord celui-ci lui émet un billet erroné et ensuite porte plainte 
  pour "resquille". Aide d'expression et de formulation pour la protestation et 
  la résistance basées sur la maladie: recours hiérarchique (Dienstaufsichtsbeschwerde) 
  formulé ensemble (17 pages) et contre-plainte (Gegenanzeige) pour 
  duperies des autorités, gaspillage de l'argent des contribuables, poursuites 
  envers des innocents etc.
- Homme de 37 ans, vient de divorcer, établi à 
  son compte. Est poursuivi depuis des années, à travers des lettres d'avocats 
  et des mandats de comparution, pour rendre des outils qui lui ont été 
  (prétendument) livrés. Les préparations activant la maladie le rendent capable 
  de surmonter la peur devant le tribunal et de faire face en se fiant à ses 
  propres forces lors du débat à la cour. Un conseiller est dans la salle dans 
  le cas d'un secours éventuel. Depuis tout est gagné.
- Femme de 29 ans. Envoyée en psychiatrie suite 
  à des disputes avec ses parents. Son fiancé, ayant la procuration d'un 
  conseiller, procuration introduite et éprouvée (conseiller en matière de 
  maladie) par MALADIE DANS LE DROIT, exige et obtient, à l'aide d'un ordre 
  judiciaire provisoire, l'annulation de l'interdiction de visite ordonnée par 
  le médecin. (Contexte: dispositif de pouvoir psychiatrique motivé par le 
  politico-féminisme des femmes médecins du service psychiatrie). Il veut 
  installer une "antenne" de MALADIE DANS LE DROIT dans son lieu d'habitation et 
  s'initier dans ce travail.
- Homme de 75 ans, ancien policier et concierge 
  dans une maison d'enfants. Question à éclaircir: faut-il faire rentrer une 
  créance d'argent à l'aide d'un huissier, seulement pour se venger de la femme 
  débitrice et pour la punir de cette manière? Contexte de la discussion: le 
  manque, en tant que produit du médical, qui a pour conséquence le 
  chacun-pour-soi-et-contre-tous des opprimés. Il importe d'agir contre les 
  vrais coupables.
- 39 ans, expert en informatique. Après deux 
  heures de lecture d'un texte d'étudiants contre le SPK, il se rend compte d'un 
  épuisement physique. Compris comme protestation contre le tourné-en-rond des 
  têtes creuses universitaires, qui ne cassent aucun signifiant de domination, 
  qui collaborent bien au contraire avec l'impérialisme des cerveaux, entraînant 
  des effets même physiques.
- Etudiante en promotion; 32 ans. Vient à cause 
  a) problèmes d'yeux, b) le dentiste refuse le traitement et la renvoie à la 
  psychiatrie, c) lors des discussions avec son professeur elle se trouve 
  toujours rabaissée. Elle veut tranformer l'assimilation réactionnaire des 
  problèmes en résistance, en activant chez elle le moment progressif de la 
  maladie.
- Etudiant, 30 ans, élevant sseul ses 2 
  enfants, fait sa thèse sur le SPK, est sous pression du temps et de 
  l'économique. A des problèmes avec la masse du matériel concernant le 
  SPK/PF(H), beaucoup de choses lui sont simplement inconnues. Discussion de 
  l'aide et du soutien dans son travail.
- Facteur: questions concernant les chaînes de 
  bougies et les nazis dans la vie quotidienne.
- Enseignante, 50 ans, après avoir travaillé à 
  l'étranger a des effets consécutifs au paludisme, veut tout de suite 
  s'embarquer dans MALADIE DANS LE DROIT. Confrontée avec les solutions et les 
  problèmes fondamentaux, elle est subjuguée par l'avalanche de la force de la 
  maladie (geballte Krankheitskraft) (réactionnaire-révolutionnaire). 
  Conséquence: d'abord, elle se familiarisera avec les bases fondamentales 
  [concept de la maladie du SPK/PF(H)].
- Femme de 40 ans, toutes les 2 semaines une 
  piqûre neurotoxique ("dépôt") sous la menace médicale de se faire renvoyer 
  dans un asile en cas de refus. Elle a constaté avec plaisir, en lisant le 
  nouveau livre du SPK/PF/HUBER "Du commencement" ("Ueber das Anfangen"), 
  qu'elle peut encore comprendre, bien que l'on tire sur elle avec les 
  pharmacopées les plus forts. A travers cette expérience, retrouve l'élan pour 
  organiser, à partir d'un groupe ecclésiastique d'entraide (co-patients), une 
  attaque contre les médecins dans un premier pas.
- Une patiente de 57 ans, vivant à l'étranger, 
  contact existant depuis de longues années. Un événement actuel nous force à 
  qualifier ses actes: intrigues et collaboration avec des chefs de groupes 
  d'entraide qui exploitent les patients. Suite à cela, elle a provisoirement 
  rompu le contact.
- Des indications de soutien en rapport avec un 
  examen fiscal en cours.
- Inciter un homme en instance de divorce à se 
  procurer une adresse postale, afin que le divorce souhaité par lui puisse 
  avancer. Problème d'alcool entre-temps résolu.
- Conseillé un avocat sur son droit bien 
  évident d'avoir accès aux dossiers de justice, même quand il s'agit de 
  patients. Objet: parade de défense contre l'attaque verbale (invective) d'une 
  femme juge de placement en asile (Unterbringungsrichterin) n'ayant pas 
  la moindre compétence à ce sujet. Affolée parce qu'une patiente s'est 
  présentée - oh! horreur - directement chez elle et qu'elle était d'avis que le 
  rôle d'un avocat consistait à éviter des événements pareils.
  Oui, il existe encore, et ça se répète, que le 
  droit soit refusé aux gens et ceci justement venant des juristes qui devraient 
  principalement savoir qu'il s'agit de leur part d'un acte sanctionnable 
  (justice criminelle). 
  - Préparation d'une exposition de textes 
  d'agitation pour et par la maladie du SPK/PF(H), comme il a été convenu avec 
  une librairie, contre une réunion de déblâ-terreurs et lèches-culs sociaux (Sozialschleimer). 
  Des combines de sabotage de la part d'une Autre Librairie contre les patients 
  et les lecteurs intéressés. Encore un compte à régler.
- Une patiente, avec laquelle nous avons trouvé 
  un accord réciproque de séparation (auseinandergeeinigt) (aucune 
  coopération future possible car constamment confusion entre ami et ennemi chez 
  elle), envoie des co-patients à MALADIE DANS LE DROIT. Ce qui s'est passé 
  avant: ensemble nous avons organisé sa sortie de la clinique psychiatrique du 
  Land, réglé les problèmes de domicile et de travail et résolu un problème 
  d'alcool chez un ami.
- A quelqu'un de "l'association générale des 
  patients" ("Allgemeiner Patientenverband") expliquer la différence 
  entre SPK/Front de Patients(H) d'un côté et maison d'accueil (Weglaufhaus), 
  coalition pour la protection des patients (Patientenschutzbund), groupe 
  d'entraide etc., d'un autre côté. Nous sommes la seule 
  organisation-pro-maladie. Différence entre HUBER, SPK/PF(H), et un médecin. 
  Plus de questions.
- Répondu aux questions concernant le droit à 
  l'eau en Europe du Sud.
- Discussion avec un historien sur le nouveau 
  livre du SPK/PF/HUBER Ueber das Anfangen (Sur le Commencement / Comment 
  commencer). Son commentaire: après lecture de ce livre, je sais maintenant 
  que je me suis fait avoir par les présentations erronées de la gauche en 
  partant d'une identité ou même que d'un parallèle entre le mouvement des 
  étudiants et le SPK. Comme je le vois maintenant, l'un n'a rien à voir avec 
  l'autre parce qu'en dehors de toute comparaison.
- Femme de 49 ans, problèmes de couple. Les 
  voisins dans le village la poursuivent en lui laissant comprendre qu'elle se 
  retrouvera bientôt dans un asile. A tenté de se "sui"cider à l'aide d'un 
  sèche-cheveux dans la baignoire. Référence astropathique d'orientation 
  concernant le caractère spécifique de son lieu de domicile et la tendance en 
  résultant, pour les gens de là-bas, d'exagérer et de surcharger 
  émotionnellement les événements quotidiens. Ceci en tant qu'orientation 
  pathopratique pour faire face à la malveillance de ses fréquentations 
  journalières. Un changement provisoire de domicile l'a aidé à surmonter la 
  crise.
- Clarifié, en appliquant les moyens de 
  l'astropathie, que contrairement aux diagnostics cliniques, la cause de 
  l'aggravation dans la difficulté de respirer d'un patient de 85 ans n'est pas 
  le "cancer" (il ne s'agit pas de Honecker!). Arrièreplan: les médecins 
  insistent sur le bombardement radioactif, en série, comme d'habitude.
- Demande d'un patient, interné dans un asile 
  du SALUT éloigné, d'être soutenu contre la terreur médicale en rapport avec 
  son internement et les piqûres.
Sporadiquement viennent des enfants et des 
petits enfants avec les suites d'un traitement médical quelconque, des problèmes 
d'école, de place de formation, échange de correspondances en langue étrangère, 
administration etc. 
Attention: Ceci n'est pas une pub. Qui ne 
veut pas ... s'abstenir! De toute façon on a déjà donné, régulièrement, et même 
payé, en espèces et en nature! 
  Février 1993
Travail social? Travail social des rues? Des cas 
indéterminés (Borderline cases)? 
Non, pas du tout: 
Dès ses débuts jusqu'à aujourd'hui et dans 
l'avenir, le SPK/PF(H) s'est efforcé, s'efforce et s'efforcera, pour toute 
personne, chose et rapport auquel il touche "par hasard" de faire avancer les 
changements pratiques. 
A cet égard, ce ne sont ni l'écriture des 
livres, ni des manifestations artistiques ou autres, qui puissent être d'une 
quelconque utilité avant que ces changements pratiques aient été faits et 
avant que ces changements pratiques aient provoqués, chez celui et ceux auxquels 
ils sont liés, dans la pratique et dans l'expérience, les changements 
mentionnés. De plus, le SPK/PF(H) fait savoir que le travail révolutionnaire, 
comme il a été décrit dans les pages précédentes, ne produit pas seulement une 
meilleure maladie, de meilleures hormones et endorphines, mais aussi des 
meilleurs états d'extase et d'immunité que ceux pouvant être obtenus par la 
meilleure alimentation et les meilleures drogues (food & drug & company).
Il y a déjà quelques années que le SPK/PF(H) a 
constaté que son but révolutionnaire est atteint: sa réalité effective (Wirklichkeit) 
est libérée en permanence et toujours à nouveau de toutes influences, médicale 
et nazie, qui sont remplacées par ce qu'appelle le SPK/PF(H) utopathie.
Si vos souhaits se dirigent aussi sur des 
changements pratiques, regardez votre entourage et faites le vous-même.
  Note complémentaire du SPK/PF(H) du 26.2.1995
Post scriptum (HUBER):
Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas lu un seul mot 
des jugements juridiques ou médicaux sur moi-même. Ce que j'en sais, sortant 
principalement des publications de la gauche mais aussi d'autres, n'a pas le 
moindre rapport avec la maladie, sur laquelle se réfèrent toute ma pensée et mes 
actes depuis les premiers débuts des contextes ici donnés. Donc: 
aucun rapport avec la maladie, merde de poulets.
J'ai appris de ces publicistes, par exemple, que 
nous avons été condamnés à cause d'une "activité révolutionnaire allant droit au 
but" (gezieltem revolutionaerem Handeln - nota benissime!). Comme il est 
visible, le mot maladie manque entièrement dans cette formule, il manque aussi 
bien en tant que fait matériel fondamental que comme but. Ils l'ont remplacé par 
"l'ordre constitutif de la république allemande", dans cette dernière manque 
aussi le mot maladie. Donc: 
aucun rapport avec la maladie, merde de poulets.
J'ai appris aussi de ces publications que 
j'étais désormais - dit avec mes propres mots - un chef de bande, un faiseur de 
bombes et un falsificateur de passeports. Vrai ou faux et en faisant abstraction 
de la modestie attendue, j'avoue encore aujourd'hui que j'ai fait à tout moment 
mon possible et mon impossible pour faire avancer la maladie et pour la 
protéger, ainsi que toute chose ayant un rapport de collectif et de sujet avec 
la maladie. Mais les dénominations citées - dont je me sers moi-même volontiers 
quand j'ai l'occasion - manquent aussi de toute référence à la maladie. Donc:
aucun rapport avec la maladie, merde de poulets.
Evidemment, nos cercles de travail sur la 
Crime-guérilla et même sur la sexualité magique (concernant la guérilla urbaine, 
sexualité etc.) se fondent sur la maladie, cercles de travail révolutionnaires, 
parce que ni thérapeutiques, ni à conseiller sous un point de vue médical pour 
ne pas parler d'un point de vue d'hygiène. Mais il semble que ces publicistes - 
quand ils ont écrit sur nous - pratiquaient plutôt des cercles de travail en 
spiritueux et en drogues qui se sont formés à partir de ce qui est médicalement 
admis et même conseillé. Et parce qu'il y avait un manque considérable en 
spiritueux et en drogues dans le SPK(H), étant donné le fait qu'ils n'allaient 
pas du tout avec notre concept de la maladie (Krankheitsbegriff), le 
Sexe & Crime comme ils se font rattacher à la maladie encore actuellement, 
restent sans aucun rapport avec la maladie, restent merde de poulets. 
Il est vrai que l'armée US et l'armée 
allemande-OTAN évidemment, ont envoyé des représentants dans les cabinets de 
crise quand les persécutions et les investigations ont commencé. Attirées par la 
maladie, comme elle était présente dans le cercle de travail phototechnique, ou 
attirées par d'autres fétiches plus ressemblants à eux que la maladie? Sans 
doute pas! Parce qu'ils se sont retirés le plus vite possible, comme je me 
souviens suivant les notes des publicistes cités. Donc: aucun rapport avec la 
maladie, merde de poulets, au vue de la maladie et au vue de tous nos actes et 
notre pensée jusqu'à aujoud'hui. 
Qui publie sur le SPK(H) à sa disposition, avec 
ces cinq derniers paragraphes, le test pour voir jusqu'à quel niveau de 
profondeur il se trouve encore ou à nouveau dans cette merde de poulet, ou à la 
hauteur de son temps, au moins approximativement, grâce au SPK, deux décennies 
après.