Lors de la première
présentation du livre SPK - Faire de la Maladie une Arme - en Anglais
en Septembre 1993 à la Small Press Fair à Londres, nous avons aussi
distribué cette table chronologique. Suite au grand intérêt suscité,
nous avons décidé de l'inclure dans ce livre dès que possible, aussi
dans l'édition française. Alors voilà, cela est fait!
SPK / PF (H)*
Sozialistisches Patientenkollektiv (SPK)
Patientenfront (PF)
Table Chronologique
* Avec cette dénomination complète nous donnons, comme il a été convenu,
une aide d'orientation aux nouvelles fondations et aux continuations du SPK
de 1970/71, qui se sont entre-temps ajoutées. En même temps nous nous
opposons par ceci, considérant toute raison juridique, à toute exposition altérée
des faits et donc hostile à l'égard des patients. Quant aux connotations différentes,
il est à mentionner qu'elles ont été choisies très scrupuleusement.
Les personnes portant un intérêt à cette distinction, l'apprécierons comme
information supplémentaire. Ce n'est que pour cette raison que nous les avons
mentionnés, autrement que SPK/PF(H), dans cette table chronologique.
Depuis 1964, un médecin et scientifique travaillait
à la psychiatrie de l'université de Heidelberg en prenant au sérieux, en tant
que mandat social, la revendication de celle-ci consistant à faire une
"science pour l'Homme": Dr. Wolfgang HUBER. Sans réserve et sans limites, il
mettait tout son savoir et ses capacités, ainsi que l'équipement matériel de la
clinique universitaire, au service et dans l'intérêt des patients venant chez
lui. Par son engagement total à la base, il arrivat à créer un état de faits qui
correspondait, aux yeux des patients, à une abolition de leur rôle d'objet
immanent au système.
Cette science pour les malades rendait
les malades capables d'agir en faisant face au contexte de l'exploitation (Ausbeutungszusammenhang),
c'est-à-dire qu'ils n'étaient plus, désormais, des cobayes passifs et des bêtes
d'abattoir pour les carrières des médecins et les recherches dans l'intérêt du
profit. Les patients ainsi libérés et leur médecin ont dû forcement rentrer en
collision avec les intérêts du profit et les mécanismes de suppression comme ils
se trouvent de fait dans une clinique universitaire.
Depuis 1965, il était de plus en plus visible
que cette clinique principale de psychiatrie se trouvait en déclin: souhaitant
que tous les lits soient occupés mais refusant en même temps des patients en
grands nombres et en série, suivant l'envie et l'humeur du médecin respectif,
sous le pouvoir de disposition duquel ils se trouvaient par hasard et qui les
renvoyait.
1965/66 |
Ultimatum de
HUBER: il démissionne, ou --> |
1967-1970 |
Dr. HUBER élargit
le travail qu'il a accepté délibérément à la polyclinique de la clinique de
psychiatrie universitaire par un engagement personnel hors du commun. |
1968 |
Développement
et fondation du Collectif de Patients de l'origine par le Dr. HUBER,
plutôt à l'extérieur mais de plus en plus à l'intérieur de sa nouvelle place
de travail. |
Août 1969 |
Walter Ritter von
BAEYER, chef de la clinique, offre au Dr. HUBER de faire son habilitation
chez lui mais, en contrepartie, de renoncer à la rédaction de tracts. |
Oct. 1969 |
Le nouveau
directeur de la polyclinique, Dr. KRETZ, dissout plusieurs groupes de
thérapie de HUBER. |
Déc. 1969 |
Après d'autres
intrigues contre HUBER et des chicanes contre des patients par le Dr. KRETZ,
une lettre du directeur de la clinique, Prof. von BAEYER: le contrat de Dr.
HUBER ne serait pas - comme prévu à l'origine - prolongé en 1970 (avant: 3
prolongations automatiques. Après promesse d'habilitation, voir ci-dessus,
promesse d'un contrat d'une durée illimitée parce qu'à ce moment là entrée
en vigueur automatique d'un statut de fonctionnaire). |
Janv. 1970 |
Les patients
s'opposent: enquête par sondage sur les conditions à la polyclinique de
psychiatrie par le Collectif de Patients.
RENDTORFF refuse catégoriquement d'avoir un
entretien demandé par les patients (voir ci-dessous). |
SOZIALISTISCHES
PATIENTENKOLLEKTIV
(Collectif Socialiste de
Patients)
|
5.-20.2.1970 |
Organisation de
rassemblements (Veranstaltungen) par les patients dans la clinique et
première assemblée générale des patients au niveau mondial.
12.2.1970: Première assemblée générale,
libérée des médecins (arztfreie), et pour la maladie (pro
Krankheit) de patients au niveau mondial. De plus: en présence de la
presse, les patients ainsi rassemblés, sans accord préalable et d'une seule
voix, refusent l'entrée à plusieurs médecins voulant s'imposer. Ceci a été
précédé en outre et depuis Janvier par des recherches sur le terrain et des
enquêtes d'opinion des patients sur les médecins.
14.2.1970: Suite à cela, le prorecteur de
l'université de médecine a été démissionné et, en outre, ne put jamais être
remplacé.
20.2.1970: Tribunal de patients contre les
médecins lors d'une assemblée que les médecins avaient d'abord essayé
d'appeller "audition" (hearing). ("Non, pas de discussions bla-bla
autour des petites tables rondes comme à la télé, non!", ont dit les
patients en prenant les tables pour les jeter dehors). L'amphithéâtre est
archicomble (des centaines de personnes) et en plus les médias. |
21.2.1970 |
Renvoi immédiat
à l'encontre du Dr. HUBER, interdiction de séjour pour lui et les
patients dans toute la clinique et la banlieue. |
23.2.1970 |
Tous les patients
de la polyclinique qui ont été bannis, doivent se rendre à l'appartement de
HUBER à Wiesenbach (sur ordre de la direction de la clinique). |
26.-28.2.1970 |
Dr. HUBER et le
Collectif de Patients occupent le bureau du directeur administratif des
cliniques universitaires et commencent une grève de la faim.
Résultat: un "compromis". Ce "compromis" devait
garantir la condition institutionnelle pour la continuation du travail du
SPK(H) dans les locaux de l'université, situés dans la Rohrbacher Str. 12,
et incluait un soutien financier régulier ainsi que la prescription libre. |
Par l'institutionnalisation de fait comme
groupe de travail autonome dans des locaux universitaires, le COLLECTIF
SOCIALISTE DE PATIENTS était arrivé à faire confirmer par l'université, à
travers son représentant, le recteur, l'incompétence de la faculté de
médecine pour la prise en charge des malades, celle-ci a dû avouer ainsi son
statut de raté à tout le monde. Encore, début Janvier 1970, le recteur Rolf
RENDTORFF avait essayé de trouver une échappatoire envers les patients (voir
ci-dessus: enquête par soudage, recherches sur le terrain) en prétextant: en
vue de la catastrophe menaçante, il ne serait ni responsable ni compétent. |
2.3.1970 |
Emménagement
des patients dans les locaux universitaires de la Rohrbacher Str. 12, locaux
pour lesquels ils se sont battus au péril de leur vie (grève de la faim,
voir ci-dessus). |
24.3.1970 |
Go-in
(intrusion) de 30 patients du SPK chez le recteur de l'université
contre le blocus des prescriptions sous l'instigation de la faculté de
médecine. |
25.3.1970 |
Occupation du
bureau de Prof. von BAEYER. Les patients réclament des ordonnances
vierges. Le directeur de la clinique von BAEYER, au lieu d'une réponse,
lâche les policiers, appelés par lui-même, contre les patients. Relevés des
identités et interdiction de séjour.
Avant (toujours en Mars), l'université et
l'administration de la clinique ont fait couper, pendant des jours et pour
tous les locaux du SPK, aussi bien l'électricité que le téléphone. Ils ont
fait visiter les locaux du SPK pendant l'heure creuse du déjeuner, à l'aide
d'une clé passe-partout, par plusieurs sécretaires de direction en offrant
ces locaux pour le mois prochain (Avril 1970!). ("Eux et les guerilles [les
patients] seront bientôt enlevés, ensuite on pourra réaménager sans dé
lai.") Nous ne les avons pas laissé faire. |
3.6.1970 |
Le soi-disant
parlement d'étudiants prend la décision de rejeter le SPK. A la place du
SPK(H), le parlement veut un "Service de consultation psychothérapeutique" (psychotherapeutische
Beratungsstelle) à l'université de Heidelberg. |
Juin 1970 |
Premier
PATIENTEN-INFO (INFO DES PATIENTS):
le SPK(H) prend position contre l'interdiction
du SDS (Association allemande des étudiants socialistes) et montre
clairement sa propre position: "Enterrons une fois pour toutes le niais
espoir dans la santé!... Il ne doit y avoir aucun acte thérapeutique qui
ne soit établi, auparavant, clairement et incontestablement comme acte
révolutionnaire." |
6.-10.7.1970 |
Occupation du
rectorat de l'université par le SPK(H). |
9.7.1970 |
Résolution du
conseil d'administration de l'université d'institutionnaliser le SPK(H) en
tant qu'organisation autonome à l'université. |
Juillet 1970 |
La faculté de
médecine essaie de faire tomber la résolution légale. Prof. HAEFNER en
outre: il y a "plus de mentalité sectaire et de croisade médiévale que de
psychiatrie moderne" dans le SPK(H). Résultat de cette persécution
incendiaire: le ministre de la culture de Bade-Wurtemberg, Prof. Wilhelm
HAHN, déclare: le contrat entre l'université et le SPK "est illégal au
dernier degré". |
Juillet 1970 à
Octobre 1970 |
Les trois experts
neutres, demandés par l'université, recommandent l'institutionnalisation du
SPK(H) en tant qu'institution autonome à l'université:
- Expertise du Prof. RICHTER (Université de
Giessen) (14.7.70).
- Expertise du Prof. BRUECKNER (Université
de Hanovre) (29.9.70).
- Expertise du Dr. Dieter SPAZIER
(5.10.70).
|
20.7.1970 |
Propre rapport du SPK(H) sur son travail scientifique
(sur demande du conseil d'administration de
l'université). |
Sept. 1970 |
La faculté de
médecine demande aux collègues, le 1.9.70, de prendre une position de rejet
envers le SPK(H). Les collègues médicaux répondent à l'attente comme convenu
et donnent leurs expertises de complaisance:
- soi-disant "expert" Prof. THOMAE
(Université de Ulm, auparavant à la clinique psychosomatique de
Heidelberg, ni psychiatre et même pas médecin) du 9.9.70,
- soi-disant "expert" Prof. von BAEYER du
15.9.70, personnellement attaqué et partie médicale en son propre nom,
- lettre privée du soi-disant "expert"
Prof. H.J. BOCHNIK (Francfort) du 6.10.70.
|
18.9.1970 |
Décret du
ministre de la culture, Prof. Wilhelm HAHN, pour liquider le SPK. |
30.9.1970 |
Menace de raid de
la police. Préparation de contre-attaques préventives, mises en oeuvre en
partie. |
4.11.1970 |
Première sentence
d'expulsion contre le SPK, provisoirement exécutable. |
7.11.1970 |
Interview à la
radio avec cinq patients du SPK(H). |
9.11.1970 |
La sentence
d'expulsion n'étant formellement dirigée que contre le Dr. HUBER, le Dr.
HUBER quitte les lieux du SPK avec le consentement des patients.
Quatre patients du SPK se rendent, le même
jour à 17 h, à l'audience du ministre de la culture HAHN pour réclamer
l'annulation du décret du 18.9.1970.
HAHN désigne le SPK comme "de la mauvaise
herbe (Wildwuchs), qui ne peut pas être tolérée plus longtemps et
qui doit être éliminée le plus vite possible".
Le soir même, le recteur RENDTORFF vient
dans le SPK.
Devant témoins, le recteur donne son
consentement par signature aux conditions minimales du SPK pour la
continuation du SPK(H) à l'université: encore un contrat qu'il a tout de
suite rompu, comme tous les précédents. |
16.11.1970 |
Le SPK demande une
ordonnance provisoire contre la persécution incendiaire du ministre de la
culture HAHN et porte plainte (Verwaltungsklage) contre le
ministère de la culture. |
19.11.1970 |
Teach-In
(rassemblement à l'appel) du SPK(H) dans l'amphithéâtre 13 de
l'université complètement bondé (1200 personnes). |
23.11.1970 |
Dr. HUBER revient
- appelé par une décision du SPK - dans les locaux du SPK. |
24.11.1970 |
Séance secrète du
Sénat
Demande de la faculté de médecine d'écarter
le SPK(H) de l'université. Décision du Sénat: "le SPK ne peut pas
devenir une institution dans et à l'université". |
9.12.1970 |
Jugement
d'expulsion contre le SPK. |
24.3.1971 |
INFO DES PATIENTS
N° 33:
ce numéro traite d'une menace
téléphonique d'assassinat contre Wolfgang HUBER. |
16.4.-5.5.1971 |
INFO DES PATIENTS
N° 35-36:
...Suicide = Homicide / Affamer = Homicide.
En rapport avec le "sui"cide - comme l'appelait
la presse - d'une patiente du SPK(H) le 8.4.1971. |
6./18.5.1971 |
Berlin pour le
SPK, contre le SPK le professeur de philosophie THEUNISSEN, Heidelberg
["Mort douce (Gnadentod) sous contrôle scientifique!"]. |
13.5.1971 |
L'appel du SPK(H)
contre le jugement d'expulsion est refoulé par la cour du Land à Heidelberg. |
12.-13.6.1971 |
SPK(H) présent à
l'université de Berlin (rassemblement d'agitation pendant le week-end). |
18.-20.6.1971 |
Action du SPK
lors d'une séance de travail de l'académie protestante (Evangelische
Akademie) à Arnoldshain. Les participants adoptent une résolution pour
la continuation du SPK(H).
Des centaines de participants protestants,
venus de toute l'Europe et du soi-disant bloc de l'est, ont pris position et
signé à ce moment là en faveur du SPK, non seulement contre la classe
iatro-capitaliste des médecins mais aussi contre les collaborateurs de cette
classe des médecins - ennemie des patients. Ainsi ils ont rejeté d'une
manière évidente et claire les théologiens protestants que sont le ministre
de la culture HAHN et le recteur de l'université RENDTORFF. Quelques
participants sont même rentrés dans le SPK et y sont restés. La mobilité des
sectes, ça existe? |
24.6.1971 |
Le domicile de Dr.
HUBER est fouillé sous un prétexte quelconque. Huit patients du SPK sont
arrêtés pendant la rafle du 25./26.6.1971. Dr. Wolfgang HUBER et deux autres
patients du SPK(H) restent illégalement en prison. HUBER est relâché le
lendemain sans conditions. Les deux autres sont confrontés au chantage (sans
succès) pour qu'ils dénoncent le Dr. HUBER. |
26. et 28.6.1971 |
Deux
manifestations du SPK(H) qui sont chaque fois suivies par une agitation
et un choeur parlé devant la prison. HUBER est aussi présent.
Tract FAIRE DE LA MALADIE UNE ARME. |
27.6.1971 |
Communiqué de
l'avocat du Dr. HUBER à la presse. Le même jour dans le journal TAGEBLATT:
"... Hier, le procureur de la république a démenti que des contacts aient eu
lieu avec le groupe Baader-Meinhof". |
30.6.1971 |
INFO DES PATIENTS
N° 47 - GORILLES A HEIDELBERG
"... nous réclamons 500 permis de port d'armes
pour les patients, afin qu'ils puissent mettre en relief, par ce moyen, leur
droit à l'auto-défense maintes foit réclamé contre la terreur policière qui
s'est déchaînée sans retenue."
Observation: aujourd'hui, deux
décades plus tard, la presse et les fonctionnaires des groupements allemands
exhortent hypocritement les patients, qu'ils appellent "handicapés", à se
protéger eux-mêmes à l'aide des armes, après que de plus en plus de patients
se soient fait tuer par la violence raciste du SALUT (les soi-disant Nazis)
et qu'il n'est plus possible de le camoufler. |
2.7.1971 |
info des patients
actuel - A LA POPULATION
De la fin violente d'une agitation devant la
prison Fauler Pelz par les matraques de la police le 1.7.1971.
Le journal TAGEBLATT: le SPK a porté
plainte contre le rédacteur en chef du journal local RNZ à cause de son
incitation à la violence (Volksverhetzung, § 130 StGB). |
4.7.1971 |
INFO DES PATIENTS
N° 50 -
VICTOIRE DANS LA GUERRE POPULAIRE ICI!!! |
5.7.1971 |
Agitation du
SPK(H)
A New York une manifestation des étudiants a
eu lieu pour soutenir le SPK. |
12.7.1971 |
INFO DES PATIENTS
N° 51 -
Dialectique de la maladie et de la taule.
"Refusez tout témoignage! ... " RTT,RefusTotal
de Témoigner
(TAV, TotaleAussageverweigerung),
ne coopérez plus, ni en prison, ni devant le tribunal, ni chez le médecin ni
avec la presse (surtout allemande!), télévision, etc., et ceci partout et
pour toujours. |
13.7.1971 |
Auto
dissolution du SPK(H) afin de protéger les patients (retraite stratégique). |
16.7.1971 |
Fondation du
Centre d'information de l'Université rouge du peuple IZRU (Informationszentrum
Rote Volksuniversitaet - IZRU).
Création et organisation: HUBER WD. |
19.-20.7.1971 |
Mandat d'arrêt
contre 11 patients du SPK(H), perquisitions de domicile et arrestations. |
7.11.1972 |
Début du procès
contre les Drs. Wolfgang et Ursel HUBER et autres. |
7.11.1972 |
Teach-In
avec le Prof. BRUECKNER et d'autres concernant les procès contre le
SPK(H). |
Nov. 1972 |
Enquête des
patients européens lors d'une rencontre à Heidelberg, organisé par
l'IZRU; rencontre rassemblant le groupe international des informations de
contre-enquête sur le procès contre le SPK(H), parrainé par J-P SARTRE et
beaucoup d'autres. |
19.12.1972 |
Dr. Wolfgang HUBER
et Dr. Ursel HUBER sont condamnés chacun à 4 ½ ans de prison. Ce n'était pas
l'unique sentence contre les patients du SPK(H). PF/SPK(H): "L'état et le
gouvernement ont honoré, avec plus de 22 ans de prison, à travers une
multitude d'ordonnances de justice et d'attendus de jugement, surtout notre
constat selon lequel la révolution est thérapie et la thérapie est
révolution et ne doit pas être autre chose."
Le SPK lui-même n'a été, à aucun moment, ni
condamné ni interdit. |
Avant le début du
procès, les patients du SPK(H) ont, chacun et sans exeption, renvoyé leurs
avocats chez eux. Raison: aucun avocat n'était ni prêt ni capable de saisir
la théorie de la révolution nouvelle (Neurevolution) du PF/SPK(H),
révolution par la force de la maladie, sans parler de leur incapacité à
l'affirmer publiquement.
Entre-temps nous avons aussi changé cela:
une multitude d'avocats signent et prennent publiquement position pour les
résultats produits par l'application spécifique de cette théorie de la
révolution nouvelle par la force de la maladie.
Et que sont devenus les persécuteurs du
SPK(H)? Aucun sans une carrière brisée en conséquence et beaucoup sont morts
entre-temps. Etrange? Non! Inévitable par la force des choses et réitérable. |
SPK / PATIENTENFRONT
(Front de Patients)
sous les conditions de la
détention
La continuité du SPK/PF-HUBER était assurée
pendant les années 1971-1976, d'abord dans la prison, ensuite elle s'est
élargie sur tous les niveaux, sur tous les continents. |
1973 |
Le FRONT DE
PATIENTS, en tant que continuité du SPK(H) et retour aux racines du SPK(H),
est proclamé par HUBER (SPK/PF) WD, Dr.med. (prison Stammheim, cellule
d'isolement). |
6.11.1975 |
Début de la
grève de la faim, sans conditions et illimitée, du Dr. Wolfgang HUBER et du
Dr. Ursel HUBER, les deux encore en prison. Non pas pour la libération,
mais pour une confrontation aux médecins et leur responsabilité pour prison
et torture. |
12.11.1975 |
Début de la
torture de nutrition par la force contre le Dr. HUBER: 82 fois en 71 jours.
Peu de temps après aussi contre Dr.med. Ursel HUBER. |
25.-28.11.1975 |
2000 participants
au congrès milanais des psychanalystes "Sexualité et politique", se joignent
à l'appel pour la libération immédiate des 2 patients faisant la
grève de la faim. |
13.12.1975 |
Communiqué de
presse, signée par Jean-Paul SARTRE, Simone DE BEAUVOIR, Maître DE FELICE,
Mouvement d'action judiciaire, Robert CASTEL, Félix GUATTARI, David COOPER,
Franco BASAGLIA, Mony ELKAIM, Roger GENTIS, Jean-Claude POLACK, Michel
FOUCAULT et 74 signatures des membres du RESAU INTERNATIONAL. |
20./21.1.1976 |
Relâchement des
Drs. Wolfgang et Ursel HUBER. Ce qui reste, c'est l'enlèvement à vie de
l'approbation. Et ceci parce que les Drs. Wolfgang et Ursel HUBER ont enlevé
aux médecins, d'une façon théorique et pratique, à travers le SPK(H) et le
Front de Patients, leur raison d'être et qu'ils refusent, aujourd'hui comme
avant, d'avoir en commun avec des médecins comme les MENGELEs d'Auschwitz et
les HEYDEs du centre T4 (= l'euthanasie des patients), ne serait-ce que
l'approbation. |
La continuité du PF/SPK(H) dans les années
1971-1976 était d'abord assurée par ceux qui étaient en prison, continuité qui
n'était focalisée que dans quelques patients du Front. La grève de la faim du
PF/SPK(H) de 1975 donnait l'impulsion de ralliement à d'autres patients. Depuis
il y en a eu de plus en plus qui sont pour la maladie et qui la prennent
dans leurs propres mains indépendamment selon le principe EMF (expansionnisme
multifocal). Des
foci EMF se sont crées, aussi dans d'autres pays, sur d'autres continents. Tous
servent volontairement et plutôt la maladie, sans maître, au lieu de se donner,
comme dames et messieurs, à la folie et de poursuivre nuit et jour le commerce
de leur immortalité personnelle avec pouvoir et domination, propriété et
beaucoup de "culture", évidemment toujours au détriment de leurs semblables.
La phase critique du PF/SPK(H) peut être
comparée à un sablier. Après le repli stratégique des 500 patients, il n'y en eu
que quelquesuns qui continuèrent en prison jusqu'à la grève de la faim en 1975,
qui devint alors un événement d'initiation en plus, aussi pour d'autres
personnes, qui se rallient à cause de la grève de la faim pour la première fois
ou à nouveau, et, dans les années suivantes, pour beaucoup d'autres encore de le
saisir en leurs propres mains. Sablier: goulot d'étranglement libéré de la peur,
aucun "mémento mori" ("commémorer la mort"!), comparer aussi la force de la
maladie dans la grève de la faim du PF/SPK(H) en 1975: la maladie est plus
forte que la mort.
Note complémentaire*: Donc le système de
prison déjà maladif (angekraenkelt): les iacons (Jacker)
s'éclipsent, le béton armé devient poreux (l'art de Salomon, c'est-à-dire
traverser murs et cloisons avec tête et corps par voyage astral, n'est rien en
comparaison à cela!). Les murs vont tomber. La taule doit disparaître.
Gènmédecyniquement, il manque déjà, aussi ici, le "nouvel" homme qui
correspondrait encore à cette taule dépassée.
Pour le moment il résulte de ce dilemme dont
nous avons fait cadeau aux médecins, que la nutrition par la force leur est
interdite, "sauf dans le cas où le prisonnier a perdu conscience". Mais
il faut ajouter à cela que ce n'est pas tout prisonnier qui a encore quelque
chose à perdre, par exemple cette sorte de conscience: dressable,
terrorisable et ensuite encore "dé-finissable" par les anciens ou les nouveaux
textes législatifs.
Donc: on en reste là: s'il y a nutrition par
la force c'est la toture par les médecins (torture nutritionnelle), s'il n'y a
pas nutrition par la force c'est l'assassinat par les médecins.
*Réponse à des questions, posées directemment
Concernant la relation entre le SPK et la PF voir
aussi: séparation entre les pôles militant et progagandiste (ce qui a voulu dire
et veut dire: séparation temporelle mais jamais sur le sujet, donc pas de
scission). Considérer aussi la différence entre militant et militaire. Il n'y a
pas de militarisme dans la stratégie de la maladie (la pathopratique).
Concernant le militantisme en prison, voir aussi "Der Begriff Einzelhaft" ("Le
concept de détention en isolement") dans PATIENTENFRONT: SPK IV, p. 115 et
suivantes, spécialement les méthodes de résistance des patients en prison; voir
aussi ici plus avant:
6 Novembre 1975: grève de la faim, sans conditions
et illimitée du SPK/PF(H), non pas pour la libération des détenus, mais pour la
confrontation aux médecins en tant que principaux reponsables de prison et
torture.
Encore une fois: le SPK était propagande
(propagande et militantisme, "naïf et militant" dans le jargon des étudiants).
Propagande est communication et multiplication, c'est-à-dire propagation (espèce
humaine!).
Le militantisme en tant que pathopratique est la
confrontation directe recherchée par les patients du Front contre les médecins.
Le prototype de cette situation à l'état pur n'est nulle part plus exemplaire
que dans l'infirmerie de la prison où, aussi bien la torture de la détention en
isolement (Einzelhaft-Folter), non-visible et effaçant ses propres traces, que
les instruments de la torture (instruments du traitement), visibles et
perceptibles, sont directement mis en UN sous responsabilité médicale. Cela,
évidemment, que dans la mesure où il y a eu militantisme en tant que
pathopratique et qu'il y a eu, en effet, le moment propagandiste (dialectique,
non: diapathique!). Dans le Front de Patients il y a eu en outre deux autres
confrontations dans une situation prototype: la grève de la faim d'un autre
patient du Front dans l'infirmerie de la prison Wittlich en 1977. Cette
confrontation se termina par le fait que le médecin responsable se laissa
qualifier de fou et que le patient du Front a été libéré. L'autre confrontation
était la grève de la faim d'un autre patient en 1978: le médecin responsable de
la prison Hohenasperg a été démasqué un an plus tard par ce patient du Front et
son avocat, lors d'un débat judiciaire public, comme étant un ancien participant
au SPK, de façon temporaire et ainsi en tant que "bandit". Suite à cela, il a
démissionné de son poste. Tout ça peut paraître bizarre, mais c'est ainsi que ça
se fait. Toute autre chose peut être juste ou fausse, mieux ou moins bien, mais
elle n'etait et n'est pas SPK/PF(H).
Note complémentaire du 27 Février 1995
La table chronologique est ici interrompue.
Au lieu de présenter en détail la multitude des
événements du FRONT DE PATIENTS dans les années suivantes, nous ajoutons une vue
d'ensemble orientée.
FRONT DE PATIENTS (Ici: 1976
- 1993 et suivants)
Les articles de presse concernant le FRONT DE
PATIENTS, les patients du FRONT et leurs avocats, remplissent plusieurs
classeurs malgré le fait que depuis 1970 nous boycottons la presse allemande
pour des raisons contraignantes, mises en oeuvre par elle-même.
Lors de l'avance du FRONT DE PATIENTS contre le
congrès international de la psychiatrie (Paris, Février 1976), HUBER WD - après
4 ans 1/2 de détention en isolement et de 2 mois 1/2 de grève de la faim, fait
immédiatement acte public, aussi à l'extérieur de la prison, contre les
médecins.
Depuis 1976, le FRONT DE PATIENTS a prolongé la
maladie comme arme de la libération collective dans des secteurs divers: dans la
vie quotidienne, la philosophie, l'agriculture, la religion, la justice, la
musique, l'histoire, la soi-disant ésotérique.
Articuler la maladie (concept de la maladie -
Krankheitsbegriff), aller au fond de tout à travers la maladie
(diapathique), appliquer la maladie à tout et à tous (pathopratique), partout et
à tout moment, chacun là où il se trouve et cela depuis le commencement qui date
de plus de 25 ans.
Commentaires de l'extérieur:
Le journal pour culture et politique, INVARIANTI
(Rome), a constaté ce qui suit à l'occasion de la publication en italien des
textes du SPK(H) et du FRONT DE PATIENTS [PF/SPK(H)] en 1992:
La génétique d'aujourd'hui est le génocide du
3ème millénaire. Bien en avance sur son temps, cette guerre est
décidée en faveur de la maladie depuis les années 70 par le SPK et le PF.
Personne d'autre n'a fait avancer le processus
révolutionnaire dans l'Europe de notre temps,
dans la pratique - front sans compromis
contre tout le médical - et
l'écriture - les textes concernant
l'agitation pour et par la maladie (Kraenkschriften) à partir du
concept de la maladie.
Une partie du FRONT DE PATIENTS fait actuellement
KRANKHEIT IM RECHT (MALADIE DANS LE DROIT), depuis le 23.08.1985 à
D-68161 Mannheim, rue: U 5, 18, Téléfone +49-621-25366. Ouverture journalière de
9 h à 18 h. Au-delà 24 h sur 24 (répondeur automatique). Ce n'est pas un groupe
d'entraide, ni une maison d'accueil (Weglaufhaus), ni une soi-disant
coalition pour la protection des patients (Patientenschutzbund), ni une
association d'euthanasie (Sterbehilfe), ni une association des droits de
la race des seigneurs (Herrenmenschenrechtsverein),
mais par contre: l'unique
organisation-pro-maladie.
Qu'est-ce que cela veut dire du point de vue
technique du travail?
(1993)
De l'extérieur:
Hourra! Les médicaments sont arrêtés. Demain c'est
le relâchement. Le médecin: "Aucun médicament n'aide contre votre SPK-HUBER".
Est-ce que je peux tout de suite venir, m'écrivez-vous quelque chose pour une
présentation? Je dois tout de suite m'en aller. / Il est complètement dopé par
la psychopharmacopée et il a grimpé sur la balustrade de mom balcon. Je suis
dépassé! Faites quelque chose! / Mon domicile est maintenant perdu. Depuis hier,
je vis dans la forêt. Je ne peux pas aller personnellement à l'administration.
On m'enfermerait. / Si je ne peux pas voir la petite, je les tuerais tous. /
Ceux de la clinique, ils ont voulu m'amputer la jambe. Je me suis opposé, je
suis parti. L'inflammation est maintenant aussi partie. Comment dois-je formuler
maintenant ma sortie? / ... ... ...
Vers l'extérieur:
14000 agitations, la mort écartée, ainsi que
la prison, la clinique et les catastrophes quotidiennes. Concernant tous les
secteurs de la vie car inclus dans la maladie (économique, social, politique,
idéologique, ...). Tous les âges, dès avant la naissance jusqu'après la mort,
la planification de la progéniture jusqu'aux oraisons funèbres.
Une douzaine d'avocats et juristes mis à
l'épreuve, une centaine écartée tout de suite après le premier contact.
700 plaintes et procès contre la domination
médicale dans tous les domaines, à travers toutes les instances, même
internationales, et toutes les institutions, depuis la commune jusqu'aux
institutions mondiales (par exemple: CEE, ONU, Conseil Oecuménique des
Eglises).
50 attaques repoussées, en partie très graves
(elles étaient dirigées contre notre continuité personnelle).
Campagnes et activités lors des congrès
internationaux.
A l'intérieur:
Développement et intensification des capacités chez
tous, techniques d'anticipation, techniques de pensée, techniques corporelles;
division du travail et hiérarchie brisées, chaque jour libération des impératifs
de l'oppression. Dépassement de la séparation de la tête (intellectuel) et des
mains (main d'oeuvre), de la fantaisie, du sentiment, de la volonté et de la
pensée. Contraintes économiques extérieures collectivement surmontées, aucune
dépendance financière, aucune subvention publique.
Notre révolution. Utopathie. But atteint.
Personnellement:
Dans MALADIE DANS LE DROIT coopèrant: quelques
siècles de formation spéciale en commerce, artisanat et métiers, en plus,
évidemment, les diplômes en médecine, sciences naturelles et beaux arts,
incluant aussi informatique, philologie et pédagogie, ceci faisant en tout 17
disciplines. Pour comparaison: dans les cabinets médicaux et juridiques normaux
et dans les tribunaux, quelques décennies de voies étroites (Schmalspur)
et d'un savoir restreint et restrictif.
Techniquement:
Tout le nécessaire est disponible, inclus locaux,
voitures, ordinateur avec quelques centaines de programmes (écrits par
nous-mêmes) en marche, imprimante: 320 rubans encrés utilisés, 900 000
photocopies faites, etc.
En tout:
Une avalanche d'action, à lire dans le protocole
d'action de Février 1993 décrivant, comme exemple, une semaine parmi d'autres
(voir pages suivantes).
NB: Ce qu'est aujourd'hui MALADIE DANS LE
DROIT (KRANKHEIT IM RECHT), était déjà à l'époque le SPK(H), par voie
légale après voie légale. Est-ce que le SPK(H) n'a pas pathopratiqué toute voie
légale, déjà à ce moment là, souvent aussi par anticipation et tout à fait
accessoirement? Comparez! De quel côté était et est ainsi chaque fois le
K.O.-tique? Sûrement pas du côté PF/SPK(H).
Les textes du SPK(H) et du PF concernant
l'agitation pour et par la maladie (Kraenkschriften), ainsi que les
traductions en langues étrangères les plus courantes, sont publiés par KRRIM -
Verlag fuer Krankheit (édition pour la maladie - B.P.
121041, D-68061 Mannheim) - depuis les documents originaires des premiers jours,
les exposés philosophie-systématique ainsi que les textes des discours lors des
conférences internationales dès 1976. Entre-temps, il existe plus de 50
publications et plus de 900 publications éléctroniques dans les langues du monde
les plus importantes, des publications et non pas seulement des tracts dont le
but du Prof. von BAEYER avait été de supprimer les derniers (voir ci-dessus,
Août 1969) en essayant d'offrir au Dr. HUBER de devenir un type comme lui
(président de l'association mondiale de la psychiatrie, psychiatre militaire et
que sais-je encore). Pour ne pas parler du directeur administratif des cliniques
universitaires, qui a offert à HUBER, d'office mais secrètement, quelques jours
avant le début du SPK(H), 7 mois de salaire pour que celui-ci finisse ses
attaques et quitte Heidelberg le plus vite possible.
Concernant la question:
Qu'est-ce que cela veut dire "en tant que contenu"?
Revue des actions, Février 1993
Une semaine parmi d'autres, extraite
arbitrairement de 7 ans d'activité de MALADIE DANS LE DROIT (des contacts par
téléphone, par courrier et personnels sur les lieux):
- Homme de 38 ans, spécialiste en électronique
et inventeur, a entendu des voix venant de l'ordinateur, à cause de ceci et
pour des activités politiques quittant le cadre habituel, poursuivi
psychiatriquement. Discussion de la différence entre le FRONT DE PATIENTS (PF)
et les soi-disant groupes d'entraide.
Ce qui lui importe avant tout: PF est productif,
dit ce qui est à faire, tout à fait différent d'un être-contre de la gauche,
ne faisant que semblant et n'étant que critique-verbale-passive. Il veut faire
MALADIE DANS LE DROIT et installer un lieu de rencontre.
- Homme de 36 ans; formation d'acheteur
industriel, traité avec des poisons pendant de longues années, a tenté un
"sui"cide à cause des médecins.
a) Il veut coopérer avec MALADIE DANS LE DROIT
("volontariat"), rechercher lui-même d'autres personnes avec notre aide ou
bien amener ses connaissances à MALADIE DANS LE DROIT. But: en partant de ce
qu'il a entendu ici, il veut continuer seul mais en coopération avec nous.
b) Une personne, qu'il a rencontré dans la
psychiatrie, - suite à un travail commun - est devenue conseillère pour un
débat judiciaire au tribunal civil concernant la facture d'un vétérinaire
(morsure de chien).
- Demande de renseignement d'une femme
concernant les chaînes de bougies contre les Nazis. Dans MALADIE DANS LE
DROIT, attaques quotidiennes non pas contre le nazisme mais contre ses
fondements médicaux et sa base. Explication de la différence entre nazis et
fascistes.
- Homme de 45 ans, lésions crâniennes et
cervicales à cause d'un accident de travail, l'expert médical (pension) le
promène depuis 15 ans (!). De plus, actuellement chicané par le chemin de fer
fédéral: d'abord celui-ci lui émet un billet erroné et ensuite porte plainte
pour "resquille". Aide d'expression et de formulation pour la protestation et
la résistance basées sur la maladie: recours hiérarchique (Dienstaufsichtsbeschwerde)
formulé ensemble (17 pages) et contre-plainte (Gegenanzeige) pour
duperies des autorités, gaspillage de l'argent des contribuables, poursuites
envers des innocents etc.
- Homme de 37 ans, vient de divorcer, établi à
son compte. Est poursuivi depuis des années, à travers des lettres d'avocats
et des mandats de comparution, pour rendre des outils qui lui ont été
(prétendument) livrés. Les préparations activant la maladie le rendent capable
de surmonter la peur devant le tribunal et de faire face en se fiant à ses
propres forces lors du débat à la cour. Un conseiller est dans la salle dans
le cas d'un secours éventuel. Depuis tout est gagné.
- Femme de 29 ans. Envoyée en psychiatrie suite
à des disputes avec ses parents. Son fiancé, ayant la procuration d'un
conseiller, procuration introduite et éprouvée (conseiller en matière de
maladie) par MALADIE DANS LE DROIT, exige et obtient, à l'aide d'un ordre
judiciaire provisoire, l'annulation de l'interdiction de visite ordonnée par
le médecin. (Contexte: dispositif de pouvoir psychiatrique motivé par le
politico-féminisme des femmes médecins du service psychiatrie). Il veut
installer une "antenne" de MALADIE DANS LE DROIT dans son lieu d'habitation et
s'initier dans ce travail.
- Homme de 75 ans, ancien policier et concierge
dans une maison d'enfants. Question à éclaircir: faut-il faire rentrer une
créance d'argent à l'aide d'un huissier, seulement pour se venger de la femme
débitrice et pour la punir de cette manière? Contexte de la discussion: le
manque, en tant que produit du médical, qui a pour conséquence le
chacun-pour-soi-et-contre-tous des opprimés. Il importe d'agir contre les
vrais coupables.
- 39 ans, expert en informatique. Après deux
heures de lecture d'un texte d'étudiants contre le SPK, il se rend compte d'un
épuisement physique. Compris comme protestation contre le tourné-en-rond des
têtes creuses universitaires, qui ne cassent aucun signifiant de domination,
qui collaborent bien au contraire avec l'impérialisme des cerveaux, entraînant
des effets même physiques.
- Etudiante en promotion; 32 ans. Vient à cause
a) problèmes d'yeux, b) le dentiste refuse le traitement et la renvoie à la
psychiatrie, c) lors des discussions avec son professeur elle se trouve
toujours rabaissée. Elle veut tranformer l'assimilation réactionnaire des
problèmes en résistance, en activant chez elle le moment progressif de la
maladie.
- Etudiant, 30 ans, élevant sseul ses 2
enfants, fait sa thèse sur le SPK, est sous pression du temps et de
l'économique. A des problèmes avec la masse du matériel concernant le
SPK/PF(H), beaucoup de choses lui sont simplement inconnues. Discussion de
l'aide et du soutien dans son travail.
- Facteur: questions concernant les chaînes de
bougies et les nazis dans la vie quotidienne.
- Enseignante, 50 ans, après avoir travaillé à
l'étranger a des effets consécutifs au paludisme, veut tout de suite
s'embarquer dans MALADIE DANS LE DROIT. Confrontée avec les solutions et les
problèmes fondamentaux, elle est subjuguée par l'avalanche de la force de la
maladie (geballte Krankheitskraft) (réactionnaire-révolutionnaire).
Conséquence: d'abord, elle se familiarisera avec les bases fondamentales
[concept de la maladie du SPK/PF(H)].
- Femme de 40 ans, toutes les 2 semaines une
piqûre neurotoxique ("dépôt") sous la menace médicale de se faire renvoyer
dans un asile en cas de refus. Elle a constaté avec plaisir, en lisant le
nouveau livre du SPK/PF/HUBER "Du commencement" ("Ueber das Anfangen"),
qu'elle peut encore comprendre, bien que l'on tire sur elle avec les
pharmacopées les plus forts. A travers cette expérience, retrouve l'élan pour
organiser, à partir d'un groupe ecclésiastique d'entraide (co-patients), une
attaque contre les médecins dans un premier pas.
- Une patiente de 57 ans, vivant à l'étranger,
contact existant depuis de longues années. Un événement actuel nous force à
qualifier ses actes: intrigues et collaboration avec des chefs de groupes
d'entraide qui exploitent les patients. Suite à cela, elle a provisoirement
rompu le contact.
- Des indications de soutien en rapport avec un
examen fiscal en cours.
- Inciter un homme en instance de divorce à se
procurer une adresse postale, afin que le divorce souhaité par lui puisse
avancer. Problème d'alcool entre-temps résolu.
- Conseillé un avocat sur son droit bien
évident d'avoir accès aux dossiers de justice, même quand il s'agit de
patients. Objet: parade de défense contre l'attaque verbale (invective) d'une
femme juge de placement en asile (Unterbringungsrichterin) n'ayant pas
la moindre compétence à ce sujet. Affolée parce qu'une patiente s'est
présentée - oh! horreur - directement chez elle et qu'elle était d'avis que le
rôle d'un avocat consistait à éviter des événements pareils.
Oui, il existe encore, et ça se répète, que le
droit soit refusé aux gens et ceci justement venant des juristes qui devraient
principalement savoir qu'il s'agit de leur part d'un acte sanctionnable
(justice criminelle).
- Préparation d'une exposition de textes
d'agitation pour et par la maladie du SPK/PF(H), comme il a été convenu avec
une librairie, contre une réunion de déblâ-terreurs et lèches-culs sociaux (Sozialschleimer).
Des combines de sabotage de la part d'une Autre Librairie contre les patients
et les lecteurs intéressés. Encore un compte à régler.
- Une patiente, avec laquelle nous avons trouvé
un accord réciproque de séparation (auseinandergeeinigt) (aucune
coopération future possible car constamment confusion entre ami et ennemi chez
elle), envoie des co-patients à MALADIE DANS LE DROIT. Ce qui s'est passé
avant: ensemble nous avons organisé sa sortie de la clinique psychiatrique du
Land, réglé les problèmes de domicile et de travail et résolu un problème
d'alcool chez un ami.
- A quelqu'un de "l'association générale des
patients" ("Allgemeiner Patientenverband") expliquer la différence
entre SPK/Front de Patients(H) d'un côté et maison d'accueil (Weglaufhaus),
coalition pour la protection des patients (Patientenschutzbund), groupe
d'entraide etc., d'un autre côté. Nous sommes la seule
organisation-pro-maladie. Différence entre HUBER, SPK/PF(H), et un médecin.
Plus de questions.
- Répondu aux questions concernant le droit à
l'eau en Europe du Sud.
- Discussion avec un historien sur le nouveau
livre du SPK/PF/HUBER Ueber das Anfangen (Sur le Commencement / Comment
commencer). Son commentaire: après lecture de ce livre, je sais maintenant
que je me suis fait avoir par les présentations erronées de la gauche en
partant d'une identité ou même que d'un parallèle entre le mouvement des
étudiants et le SPK. Comme je le vois maintenant, l'un n'a rien à voir avec
l'autre parce qu'en dehors de toute comparaison.
- Femme de 49 ans, problèmes de couple. Les
voisins dans le village la poursuivent en lui laissant comprendre qu'elle se
retrouvera bientôt dans un asile. A tenté de se "sui"cider à l'aide d'un
sèche-cheveux dans la baignoire. Référence astropathique d'orientation
concernant le caractère spécifique de son lieu de domicile et la tendance en
résultant, pour les gens de là-bas, d'exagérer et de surcharger
émotionnellement les événements quotidiens. Ceci en tant qu'orientation
pathopratique pour faire face à la malveillance de ses fréquentations
journalières. Un changement provisoire de domicile l'a aidé à surmonter la
crise.
- Clarifié, en appliquant les moyens de
l'astropathie, que contrairement aux diagnostics cliniques, la cause de
l'aggravation dans la difficulté de respirer d'un patient de 85 ans n'est pas
le "cancer" (il ne s'agit pas de Honecker!). Arrièreplan: les médecins
insistent sur le bombardement radioactif, en série, comme d'habitude.
- Demande d'un patient, interné dans un asile
du SALUT éloigné, d'être soutenu contre la terreur médicale en rapport avec
son internement et les piqûres.
Sporadiquement viennent des enfants et des
petits enfants avec les suites d'un traitement médical quelconque, des problèmes
d'école, de place de formation, échange de correspondances en langue étrangère,
administration etc.
Attention: Ceci n'est pas une pub. Qui ne
veut pas ... s'abstenir! De toute façon on a déjà donné, régulièrement, et même
payé, en espèces et en nature!
Février 1993
Travail social? Travail social des rues? Des cas
indéterminés (Borderline cases)?
Non, pas du tout:
Dès ses débuts jusqu'à aujourd'hui et dans
l'avenir, le SPK/PF(H) s'est efforcé, s'efforce et s'efforcera, pour toute
personne, chose et rapport auquel il touche "par hasard" de faire avancer les
changements pratiques.
A cet égard, ce ne sont ni l'écriture des
livres, ni des manifestations artistiques ou autres, qui puissent être d'une
quelconque utilité avant que ces changements pratiques aient été faits et
avant que ces changements pratiques aient provoqués, chez celui et ceux auxquels
ils sont liés, dans la pratique et dans l'expérience, les changements
mentionnés. De plus, le SPK/PF(H) fait savoir que le travail révolutionnaire,
comme il a été décrit dans les pages précédentes, ne produit pas seulement une
meilleure maladie, de meilleures hormones et endorphines, mais aussi des
meilleurs états d'extase et d'immunité que ceux pouvant être obtenus par la
meilleure alimentation et les meilleures drogues (food & drug & company).
Il y a déjà quelques années que le SPK/PF(H) a
constaté que son but révolutionnaire est atteint: sa réalité effective (Wirklichkeit)
est libérée en permanence et toujours à nouveau de toutes influences, médicale
et nazie, qui sont remplacées par ce qu'appelle le SPK/PF(H) utopathie.
Si vos souhaits se dirigent aussi sur des
changements pratiques, regardez votre entourage et faites le vous-même.
Note complémentaire du SPK/PF(H) du 26.2.1995
Post scriptum (HUBER):
Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas lu un seul mot
des jugements juridiques ou médicaux sur moi-même. Ce que j'en sais, sortant
principalement des publications de la gauche mais aussi d'autres, n'a pas le
moindre rapport avec la maladie, sur laquelle se réfèrent toute ma pensée et mes
actes depuis les premiers débuts des contextes ici donnés. Donc:
aucun rapport avec la maladie, merde de poulets.
J'ai appris de ces publicistes, par exemple, que
nous avons été condamnés à cause d'une "activité révolutionnaire allant droit au
but" (gezieltem revolutionaerem Handeln - nota benissime!). Comme il est
visible, le mot maladie manque entièrement dans cette formule, il manque aussi
bien en tant que fait matériel fondamental que comme but. Ils l'ont remplacé par
"l'ordre constitutif de la république allemande", dans cette dernière manque
aussi le mot maladie. Donc:
aucun rapport avec la maladie, merde de poulets.
J'ai appris aussi de ces publications que
j'étais désormais - dit avec mes propres mots - un chef de bande, un faiseur de
bombes et un falsificateur de passeports. Vrai ou faux et en faisant abstraction
de la modestie attendue, j'avoue encore aujourd'hui que j'ai fait à tout moment
mon possible et mon impossible pour faire avancer la maladie et pour la
protéger, ainsi que toute chose ayant un rapport de collectif et de sujet avec
la maladie. Mais les dénominations citées - dont je me sers moi-même volontiers
quand j'ai l'occasion - manquent aussi de toute référence à la maladie. Donc:
aucun rapport avec la maladie, merde de poulets.
Evidemment, nos cercles de travail sur la
Crime-guérilla et même sur la sexualité magique (concernant la guérilla urbaine,
sexualité etc.) se fondent sur la maladie, cercles de travail révolutionnaires,
parce que ni thérapeutiques, ni à conseiller sous un point de vue médical pour
ne pas parler d'un point de vue d'hygiène. Mais il semble que ces publicistes -
quand ils ont écrit sur nous - pratiquaient plutôt des cercles de travail en
spiritueux et en drogues qui se sont formés à partir de ce qui est médicalement
admis et même conseillé. Et parce qu'il y avait un manque considérable en
spiritueux et en drogues dans le SPK(H), étant donné le fait qu'ils n'allaient
pas du tout avec notre concept de la maladie (Krankheitsbegriff), le
Sexe & Crime comme ils se font rattacher à la maladie encore actuellement,
restent sans aucun rapport avec la maladie, restent merde de poulets.
Il est vrai que l'armée US et l'armée
allemande-OTAN évidemment, ont envoyé des représentants dans les cabinets de
crise quand les persécutions et les investigations ont commencé. Attirées par la
maladie, comme elle était présente dans le cercle de travail phototechnique, ou
attirées par d'autres fétiches plus ressemblants à eux que la maladie? Sans
doute pas! Parce qu'ils se sont retirés le plus vite possible, comme je me
souviens suivant les notes des publicistes cités. Donc: aucun rapport avec la
maladie, merde de poulets, au vue de la maladie et au vue de tous nos actes et
notre pensée jusqu'à aujoud'hui.
Qui publie sur le SPK(H) à sa disposition, avec
ces cinq derniers paragraphes, le test pour voir jusqu'à quel niveau de
profondeur il se trouve encore ou à nouveau dans cette merde de poulet, ou à la
hauteur de son temps, au moins approximativement, grâce au SPK, deux décennies
après.